Internet, fin ou moyen?

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Matière à réflexion : Bernard Petitjean et Corinne da Costa – Seprem Etude & Conseil

 

 

 

Lors d’une récente réunion organisée par l’association de promotion des médias d’information professionnelle Presse Pro, Sébastien Danet, Président de l’Udecam qui regroupe 17 agences média, a créé la surprise en indiquant qu’Internet ne représente actuellement que 20% des investissements publicitaires des annonceurs et que ce chiffre plafonnerait autour de 30% d’ici à environ 3 ans.

Cette information suscite (au moins) 3 réflexions.

La première est de l’ordre de la communication. Qu’est-ce qui explique que tout ce qui touche de près ou de loin à Internet soit associé à un incontournable succès, alors que toute tendance positive concernant les médias traditionnels est toujours analysée comme une exception confirmant un déclin annoncé ? Face aux acteurs de l’Internet qui savent nous faire rêver, les médias traditionnels doivent aussi communiquer autrement que pour se défendre et se plaindre.
Ils pourraient ainsi utilement s’inspirer d’une formidable vidéo espagnole diffusée via les réseaux sociaux – ici.

La seconde réflexion concerne la place que vont conserver les médias traditionnels. On peut comprendre qu’ils n’envisagent pas avec plaisir la diminution du gâteau publicitaire qu’ils se partagent actellement, et consacrent des moyens significatifs à leurs développements web pour limiter les pertes. Mais ils ne doivent pas pour autant délaisser les supports imprimés qui continueront de générer dans 3 ans 70% de leurs recettes publicitaires. La rénovation des formules de presse est désormais un impératif.

La troisième observation concerne l’analyse de l’Udecam qui ne porte que sur les investissements directs des annonceurs sur les différentes familles de supports.
Or, les spécialistes du commerce constatent que les consommateurs ont désormais des stratégies qui combinent allègrement le « virtuel » et le « physique ». Ainsi, la publicité en ligne génère en moyenne un achat en magasin pour un achat en ligne, ce dernier pouvant souvent être précédé d’une découverte ou d’un repérage « physique ».
Ce qui est vrai pour les vêtements, les mobiles ou les livres l’est aussi pour la presse. Internet doit aussi être envisagé comme un moyen de promotion et de diffusion des supports imprimés et de leurs déclinaisons numériques.

Bon travail, et à jeudi prochain pour une nouvelle « Matière à réflexion ».

Accédez aux précédents « Matière à Réflexion sur Facebook et réagissez :
http://www.facebook.com/pages/SEPREM-Etudes-Conseil/207413099281851

 

 

 

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