Pourquoi un journaliste doit-il travailler son author rank?

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Journaliste du web, sachez qu’une petite révolution dans le monde du référencement est amorcé par Google, soyez dès aujourd’hui les premiers à faire face à ce changement afin de pleinement y profiter !

Par Alexandre Chombeau, gérant de l’Agence E-reputation CSV

 

 

 

Une définition de l’Author Rank :

Il apparaît comme assez compliqué de vivre aujourd’hui les deux pieds dans son époque, sans avoir entendu parler et sans avoir utilisé Google, la Rolls des moteurs de recherche, tout simplement le plus usité au monde.

Jusqu’à la fin de l’année 2012 et au début de l’année 2013, la guerre pour l’obtention d’un haut rang de référencement sur ce moteur de recherche battait son plein. Dans un univers de plus en plus concurrentiel, mieux valait bien affûter ses armes, comme par exemple les mots clés très précisément calibrés, les liens qui renvoient vers un site web rédigés de manière commerciale ou bien un Page Rank élevé, c’est à dire un nombre de visiteurs très importants sur un site. C’est à ces critères que l’on donnait jusqu’alors la priorité pour considérer l’avancé du référencement d’un blog ou d’une boutique en ligne. Point de salut en matière de référencement sans un état d’esprit de web marketing tourné vers le commercial pur et la quantité.

Mais depuis le dernier trimestre 2012 environ, une révolution s’est amorcée dans le domaine du référencement, initiée par Google. Google Pingouin et Google Panda sont venus ringardiser le référencement uniquement quantitatif. L’usage du web à titre de média a brusquement pris une tournure beaucoup plus sociale et qualitative. La création de la plate-forme Google+ est venue achever ce travail de modernisation.

Cette plate-forme sur laquelle un journaliste peut s’inscrire et mettre en place un espace dédié à son univers personnel, lui permet de se faire personnellement référencer en tant que rédacteur, par le sacro-saint moteur de recherche. Il fait alors partie des journalistes et des rédacteurs web classés « Author Rank ». Si l’on voulait faire une transposition de ce terme dans l’univers plus usuel du cinéma, on pourrait alors le traduire par le récent terme anglo-saxon « bankable », qui désigne un acteur dont la cote garantie la présence et la progression d’un film vers une bonne place dans les différents box offices mondiaux.

Le principe est que la priorité est désormais donnée, dans les algorithmes du moteur de recherche Google et bientôt sur tous, à la qualité des publications d’un journaliste web. Le fait qu’il gagne petit à petit en notoriété, puis qu’il parvienne à faire autorité dans un ou plusieurs domaines définis, fait augmenter non seulement sa cote en tant qu’auteur, mais également le rang de référencement des blogs et des webstore pour lesquels il travaille. C’est l’avènement de L’Author Rank dans la sphère du référencement 2.0. Cette reconnaissance s’étend aussi très rapidement aux réseaux sociaux affiliés à Google et par effet boule de neige, sur tous les réseaux sociaux de la toile.

Les journalistes web doivent privilégier et travailler leur e-réputation.

 

Cette réputation globale du journaliste 2.0 devient le critère primordial pour la progression du référencement d’un site ou d’un blog sur les moteurs de recherches. Les journalistes 2.0 ont donc désormais vraiment intérêts à développer leur présence sur les réseaux sociaux et leur e-réputation de manière générale et améliorer leur référencement sur Google plus. Il devient impossible de négliger l’aspect social de la toile. Google dicte les nouvelles règles qui s’appliquent au domaine du Search Engine Optimisation, autrement dit du référencement SEO.

C’est dorénavant la paternité du contenu, son originalité et sa richesse qui font avancer le référencement de manière générale. Le journaliste web doit donc travailler de manière à améliorer son Author Rank credibility, autrement dit sa capacité à être considéré comme un auteur web « bankable ».

Pour travailler efficacement ce nouvel aspect primordial de sa réputation virtuelle, le journaliste doit insister parallèlement sur deux points essentiels: sa capacité et sa profondeur de travail d’une part et son affiliation à de multiples réseaux sociaux dans des domaines variés sur la toile d’autre part. Le journaliste doit être capable de publier régulièrement de nouveaux textes originaux et riches. Les informations pour cela se trouvent aujourd’hui sur les réseaux sociaux principalement. Y avoir recours régulièrement permet donc de varier ses informations et de les vérifiées, de les recoupées. Dans son travail de rédaction pure, l’auteur doit oublier désormais les tournures creuses et commerciales, le plagiat ou la re-formulation grossière ainsi que la syntaxe approximative. Les moteurs de recherches intègrent des logiciels de détection de plagiat qui font immédiatement reculer le rang de référencement d’un auteur et des plates-formes pour lesquelles il travaille.

Un journaliste qui améliore la qualité intrinsèque de son contenu, son rythme de travail et qui développe sa présence sur les réseaux sociaux, pourra, via l’Author Rank, se faire connaître positivement, partout sur la planète et faire progresser le référencement des sites qui lui font confiance par la même occasion. Le potentiel de travail et de réputation est immense.

L’avènement d’Internet comme média d’échange d’informations de toutes sortes, écrites, vidéos ou sonores, est indiscutable. Les autres modes de communication et d’information traditionnels connaissent un déclin. Les journalistes qui entendent poursuivre dans la profession devront bientôt prendre ce virage virtuel et seront immanquablement confrontés à la problématique de l’Author Rank.

Il est toutefois bon de signaler l’aspect positif de ce virage plus qualitatif et plus social de l’outil web initié par Google, au détriment d’un usage commercial outrancier un peu vulgaire. En effet, les journalistes et les auteurs web tiennent désormais entre leurs mains une opportunité de se faire connaître partout très rapidement qui était jusqu’ici réservée à quelques stars de la profession.

Marc Michiels

Marc Michiels

Rédacteur en chef Culture RP, Content Marketing et Social Média Manager : « Donner la parole à l’autre sous la forme d’une tribune, une interview, est en quelque sorte se donner à lire ; comme une part de vérité commune, pour qu'apparaisse le sens sous le signe… ». / Retrouvez-moi sur LinkedIn

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