ITW de Karen Patouillet, Fondatrice de l’Agence Vingt-Quatre

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Culture RP a rencontré Karen Patouillet, Fondatrice de l’Agence Vingt-Quatre. Diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, de l’Université Paris 1-Sorbonne et Paris 2 – Panthéon-Assas, Karen Patouillet a débuté sa carrière en cabinet ministériel en 2002, au Ministère des Affaires étrangères.

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Présentez nous votre agence ?

L’Agence Vingt-Quatre est une agence de communication et de relations presse basée à Dijon et qui dispose d’une antenne à Paris, afin d’être en lien permanents avec les rédactions et les décideurs clés. Créée en 2011, elle compte aujourd’hui 6 collaborateurs aux compétences complémentaires qui sont passionnés par l’actualité et qui sont tous extrêmement connectés sur les médias sociaux. Le digital est véritablement parti prenante de toutes nos approches. Nous sommes particulièrement attachés à la pluridisciplinarité, au caractère transversal de notre activité, qui est une force, à notre sens, pour bien conseiller nos clients. Une bonne pratique dans un secteur est une source d’inspiration pour un autre. Nous aimons entrer dans une histoire, celle d’une entreprise, d’une institution, d’une personnalité et la mettre en mots pour en valoriser les atouts.

Quelles sont les spécificités de l’agence Vingt-Quatre ?

Nous avons deux spécificités. La première : nous sommes particulièrement attachés au choix des mots ; ce sont ces derniers qui permettent à nos clients de faire la différence sur un marché, de se positionner et d’être connu et reconnu. Ils permettent également de décliner une histoire, un message, en fonction de différents supports : on n’emploie pas les mêmes termes, le même ton, voire parfois le même angle dans un dossier de presse ou un communiqué, que sur Facebook ou Twitter. Le rédactionnel est la compétence mère qui conditionne la réussite d’une médiatisation. Et bien entendu, ensuite, le réseau, l’approche, la réactivité. Nous avons choisi le chiffre 24 parce qu’il a beaucoup marqué l’histoire des médias comme vous pouvez le découvrir ici mais aussi parce que nous sommes disponibles 24h/24 pour nos clients. Comme on peut l’indiquer sur Facebook, nous sommes toujours ouverts ! La seconde : nous pensons, nous vivons et nous travaillons digital ! Toutes nos recommandations comportent un volet digital, que le client nous l’ait ou non expressément demandé. Nous avons la conviction qu’il est désormais impossible de communiquer sans penser au web, à la traduction web et digitale d’une action de communication. C’est notre exigence, le petit plus que nous tenons à proposer à nos clients dans notre approche.

Quel a été votre parcours ?

J’ai débuté mon parcours en cabinet ministériel, un cadre qui est un accélérateur de formation et d’expérience. J’ai eu l’opportunité de travailler successivement au Ministère des Affaires étrangères, au Ministère de la Santé, puis du Travail, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et enfin de la Jeunesse et des Solidarités actives, en tant que conseillère communication et presse mais aussi « plume » de différentes personnalités politiques. Après un passage chez Publicis Consultants, j’ai choisi de me tourner vers la création d’entreprise, avec la Fondation de l’Agence Vingt-Quatre, aujourd’hui basée entre Dijon et Paris, et qui s’attache à développer d’autres implantations en Bourgogne. J’ai aussi créé un media en ligne, We Love Bourgogne, qui traduit mon attachement à ma région d’adoption mais aussi mon souhait de souligner que, via le web et les réseaux sociaux, on peut faire bouger les lignes et véhiculer une image différente d’un territoire. Mon intérêt pour la chose publique a trouvé une traduction ludique, avec un message sérieux : nous avons de vrais talents locaux, du potentiel : faisons-le savoir ! Les talents et les savoir-faire ne sont pas concentrés à Paris.

Quelle est la place des médias en ligne et du web 2.0 dans une stratégie de communication ?

Comme je vous le disais, elle est essentielle, elle est même quotidienne ! Impossible aujourd’hui d’imaginer mettre en place une stratégie sans prendre en compte la presse online et les bloggeurs influents. Impossible même pour moi de recruter des collaborateurs qui ne seraient pas connectés, pour être parfaitement honnête avec vous ! La place sans cesse croissante prise par les réseaux sociaux dans les modes de communication et d’information conduit à ce qu’un article, une prise de position, une tribune publiée sur un media en ligne fasse parfois plus de vues (et de bruit médiatique). Il n’est plus possible non plus de penser communication sans penser communication visuelle ; en témoigne la montée en puissance d’Instagram. Comme je vous l’indiquais, c’est la raison pour laquelle nous intégrons pleinement le volet digital dans toutes nos stratégies. Nous considérons que ce serait mal faire notre métier que de ne pas le faire.

Peut on parler d’attaché(e) de presse 2.0 ?

A l’heure où nous organisons des voyages de presse en MP sur Twitter, plutôt deux fois qu’une ! Là encore, un attaché presse qui ne serait pas connecté ne serait pas à mon sens un bon attaché de presse. Twitter a doublé la réactivité des fils de dépêche d’agences aujourd’hui. Instagram devient le réseau pour convaincre un blogueur, par la photo, de venir découvrir votre activité. C’est tout particulièrement vrai chez nos clients dans le secteur du vin, du tourisme ou de l’alimentaire ; une belle photo fonctionne bien mieux qu’une invitation presse. Etre attaché de presse aujourd’hui, c’est donc nécessairement être attaché de presse 2.0.

Depuis le boom des médias sociaux, quelles sont vos relations avec les journalistes, blogueurs et influenceurs ?

Elles sont quotidiennes, et elles sont le plus souvent virales, et passent chaque jour davantage par les medias sociaux. Bien entendu, les fondamentaux du métier ne sont pas modifiées : on ne peut pas se passer d’un bon dossier de presse, clair, attractif et qui va droit au but. C’est la prise de contact qui change radicalement, par rapport à ce qu’on connaissait il y a 10, ou même ne serait-ce qu’il y a 5 ans. Les journalistes sont tout aussi connectés que les blogueurs ou influenceurs ; ils se doivent aussi d’être 2.0. Les medias sociaux permettent au fond une démocratisation de l’accès à l’information, aux sources.

Le métier de journaliste change, et partant, le nôtre aussi, mais c’est pour toujours plus d’interactivité, d’information et de transparence ; c’est là l’essentiel !

Propos recueillis par Alexia Guelte Morot, Responsable Communication Externe de l’Argus de la presse

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