Cop 21 : Generali, En matière d’environnement, nous pouvons aussi mutualiser les bonnes pratiques

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Culture RP a rencontré Marie-Christine Lanne, Directrice de la communication et des engagements sociétaux @Generalifrance.

Marie-Christine Lanne 04 06 2015 St Denis

 

 

Dossier

– « Comprendre la Cop21 » nourri d’articles, expertises et infographies
– Interview de François Garreau, « La RSE n’est pas une contrainte mais une nouvelle façon de lire le marché »
– Note de Marie-Christine Lanne sur le blog e-RSE, « Comment le secteur des assurances peut servir l’avancée de la RSE ? ».

La Cop21 va bientôt débuter. Comment Generali s’implique dans cet évènement ?

Nous sommes logiquement partenaires de la Cop21 pour soutenir la mobilisation politique et de toute la société civile. Nous allons également continuer notre travail de sensibilisation en organisant une conférence sur le changement climatique et ses impacts sur la santé. Climatologues, médecins, chercheurs, éducation… Il faut décloisonner les disciplines car les solutions ne peuvent surgir que si tout le monde échange et travaille ensemble.

De leur côté, les politiques doivent trouver un accord, et créer une gouvernance planétaire puisque les phénomènes climatiques eux n’ont pas de frontières. Mais la société civile ne doit pas rester inactive.

Chacun peut agir pour désemballer la machine climatique, dans sa vie personnelle comme dans son domaine économique. Par exemple, en tant que responsable de communication dans une compagnie d’assurances, mes moyens d’action sont multipliés par rapport à ce que je pourrais faire à titre personnel.

COP-21-conférence-2015

 

Vous êtes Directrice de la communication et des engagements sociétaux. Pourquoi associer ces deux dimensions au sein d’une même Direction ?

Pour joindre les actes à la parole, tout simplement. Les engagements sociétaux, ce sont tous nos partenariats avec des organismes tiers (associations, recherche, enseignement…), pour servir l’intérêt général et redonner quelque chose de positif à la société. L’assureur exerce son métier dans le temps long et doit donc accompagner et aider ses clients à s’adapter aux conditions de vie qui évoluent.

C’est cette vocation sociétale de l’assureur que nous défendons. Il s’agit pour nous de sensibiliser nos clients à ce qui se passe autour d’eux pour construire un futur plus responsable et meilleur.

Sous quelle forme la communication de Generali va-t-elle s’exercer pour accompagner cet événement mondial ?

Principalement sous forme d’évènementiel en lien avec nos enjeux métier (sous réserve des mesures de sécurité post attentats). Nous allons organiser différentes conférences à la fois au Bourget dans le cadre de l’espace Génération climat de la COP21 dont nous sommes l’un des partenaire officiels et au Grand-Palais dans le cadre de Solutions COP21 dont nous avons été partenaires fondateur. Nous souhaitons expliquer ce que le changement climatique a comme conséquences.

D’une part, le changement climatique  a des effets multiples sur la santé qui ne sont pas assez expliqués : augmentation des vagues de chaleur, sécheresses, répercussions sur les pics de pollution qui augmentent la mortalité, étendue des zones affectées par certains insectes vecteurs de maladies tropicales, périodes de pollinisation plus longues génératrices d’allergies. D’autres part, la tendance à l’augmentation et à l’intensification des évènements climatiques modifie la façon dont nous modélisons les risques qui touchent aux biens (maisons, voitures…). Nous avons pris le parti de faire de la COP21 une occasion pour expliquer ces phénomènes à nos parties prenantes et sensibiliser les médias qui sont un relais majeur auprès du public. Il faut faire œuvre de pédagogie car nous allons tous devoir adapter nos comportements face à ces nouveaux facteurs. Un assureur s’inscrit dans le temps long et doit jouer un rôle de vigie face à l’émergence des nouveaux risques qui pèsent sur la communauté de ses assurés et plus largement du public. Nous sommes aussi partenaires du Parlement des Entrepreneurs d’avenir qui se tiendra à l’UNESCO début décembre.

L’évènement est labélisé COP21 : ces entrepreneurs veulent conjuguer la performance économique et la responsabilité sociétale car ils ont dans leurs activités, de vrais leviers d’action pour réduire leur empreinte environnementale et climatique. Nous devons encourager tous les acteurs qui agissent pour une société plus responsable car, ce faisant, ils concourent aussi à réduire les risques. C’est également le sens de la création de la Charte du Sport responsable que nous avons lancée en 2010 pour encourager les fédérations et les clubs à adopter notamment de bons réflexes environnementaux. Nous remettrons les Trophées pendant la période de la COP21. Cela fait un tout !

La problématique climatique est donc un élément important du positionnement de Generali ?

C’est même le point de départ de la réflexion ! Il y a 10 ans, la plupart des gens ne comprenaient pas pourquoi, dans sa publicité, Generali montrait Zidane avec la planète dans les mains avec pour accroche « agir pour la planète, c’est le plus beau des buts », pourquoi un assureur parlait de climat. Nous avions déjà la volonté de sensibiliser le public au changement climatique. Nous avons continué ensuite en participant à l’aventure de Jean-Louis Étienne au Pôle Nord. Et nous continuons à le faire.

Sensibiliser et aussi entraîner toutes nos parties prenantes dans un cercle vertueux… à commencer par nos clients. Nous avons développé la démarche Generali Performance Globale pour les accompagner vers plus de responsabilité. Nos clients sont des entrepreneurs, alors nous avons financé la création du réseau « Entrepreneurs d’avenir » pour défendre l’entreprenariat responsable. Generali est un grand assureur du sport, alors nous avons créé la Charte du sport responsable.

Nous voulons encourager ceux qui font des choses positives et les montrer en exemple pour inspirer de nouvelles initiatives. Au plan sociétal, c’est en étant le plus nombreux possible à agir que nous pourrons avoir une chance de gagner la bataille du climat. En matière d’environnement, nous mutualisons les risques, nous pouvons aussi mutualiser les bonnes pratiques.

Quelle sera la place dédiée aux médias sociaux ?

Nous publions des contenus pédagogiques sur notre site institutionnel et sur celui dédié aux engagements sociétaux de notre entreprise : www.generation-responsable.com. Nous relayons déjà tous ces contenus sur les médias sociaux, notamment Twitter sur lequel, avec un réseau de salariés ambassadeurs, nous sommes très actifs.

Quelle définition donneriez-vous à la notion de l’influence ?

J’ai envie de vous parler d’influence 2.0. A l’heure des médias sociaux, chacun peut devenir un petit media à lui seul. Dans ce domaine, l’influence c’est être reconnu par les internautes comme une personne compétente sur un ou plusieurs sujets et dont les prises de parole sont écoutées et relayées. Pour devenir influent, il faut d’abord s’inscrire sur des sujets qui sont légitimes par rapport à son activité et s’inscrire dans la durée et dans la régularité. C’est ainsi, à mon avis, que l’on peut démontrer sa détermination à s’exprimer sur ces sujets et donc son engagement personnel ,en résonnance de celui de l’entreprise dont on est l’ambassadeur.

© crédit photo : Hervé Thouroude

Marc Michiels

Marc Michiels

Rédacteur en chef Culture RP, Content Marketing et Social Média Manager : « Donner la parole à l’autre sous la forme d’une tribune, une interview, est en quelque sorte se donner à lire ; comme une part de vérité commune, pour qu'apparaisse le sens sous le signe… ». / Retrouvez-moi sur LinkedIn

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