Zone franche se lance sur le marché français sous la bannière Villemarie

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Marie-Françoise Hervieu, Présidente de l’Agence Zone Franche exerce le métier de conseillère en communication en cabinet de relations publiques depuis plus de 15 ans. En 2005, elle fonde son premier cabinet qu’elle dirige avec succès pendant cinq ans avant de fonder Zone franche, avec Matthieu Sauvé en 2010.

Culture RP sous l’impulsion de Béatrice Martini a demandé à Marie-Françoise Hervieu de nous en dire plus sur la création de l’Agence Villemarie, implanter à Paris et à Lyon.

 

Marie-Francoise Hervieu

 

Marie-Françoise, pourriez-vous nous définir l’ADN et les périmètres de l’Agence ?

Villemarie est propulsée par les mêmes fondamentaux que Zone franche au Canada, c’est-à-dire une détermination ferme à proposer des approches communicationnelles originales et un engagement inconditionnel envers un service client de très haute qualité. Ce sont des valeurs partagées par tous les membres de notre équipe, qui comprennent bien qu’il s’agit là de facteurs de différentiation importants.

L’agence de relation publique Zone franche cherche à bâtir des relations authentiques avec ses clients. Y a t-il une différence d’approche entre les pratiques des relations publics sur le marchés français et celles exercées au Canada ?

Vous savez, dans l’expression « relations publiques », il y a d’abord le mot relations, tout repose là-dessus. S’il n’y a pas de « chimie » entre le client et son agence, rien n’est possible. C’est pourquoi nous accordons beaucoup d’importance à l’authenticité des échanges avec nos clients. Ils doivent se sentir en confiance et ne pas hésiter à partager ce qui les anime ou ce qui les préoccupe.

 

C’est de cette façon que nous pouvons vraiment toucher
au cœur des enjeux de communication.

 

Cela dit, il existe effectivement des différences significatives entre les pratiques des relations publiques en France et en Amérique du Nord. Le premier exemple qui me vient à l’esprit est la dynamique des relations presse. En Amérique du Nord, les relations entre la presse et les entreprises sont franches, directes et cordiales, je dirais même productives d’une certaine façon. La pratique de la communication organisationnelle diffère également entre les deux territoires, probablement en raison du fait qu’au Canada et aux États-Unis, les rapports entre les membres d’une même organisation sont beaucoup moins hiérarchisés qu’en France. Ceci a pour effet de décontracter, en quelque sorte, les échanges et de rendre la mobilisation des équipes plus
facile.

Zone franche se lance sur le marché français sous la bannière Villemarie. Quel sera son mandat ?

Villemarie aura, de prime abord, un triple mandat. D’une part, celui d’accompagner en France les entreprises canadiennes qui souhaitent s’installer en territoire français, dans le but de faciliter leur atterrissage ici et de les aider à s’intégrer dans la communauté des affaires et dans la société civile. L’agence collaborera également localement avec les clients français qu’elle dessert déjà au Canada. Enfin, il va de soi que toutes les entreprises françaises qui s’intéressent à une pratique nord-américaine de la communication seront aussi accueillies par notre équipe.

Image_villemarie RP

Vous faites le pari que les entreprises françaises puissent être intéressées pas des nouveaux marchés partenariat. Si vous aviez trois conseils à leur donner quels seraient-ils ?

S’il est spécifiquement question des marchés québécois ou canadiens, trois conseils. Le premier : plonger le plus rapidement dans les usages du monde des affaires local. Les façons d’entrer en relation ou de communiquer entre gens d’affaires sont très différentes de celles qui ont cours en Europe. Un exemple : au Canada, l’engagement philanthropique des entreprises est très important. Il s’agit d’un facteur majeur d’influence quant à la perception qu’a notre société des organisations.

Le deuxième : localiser ses contenus et ses approches. Même si nous partageons une langue commune, nous n’utilisons pas toujours les mêmes mots dans le même sens. Nous faisons d’ailleurs beaucoup de travail d’adaptation pour que les outils de communication des entreprises françaises aient l’impact attendu auprès de leurs clientèles nord-américaines.

Et troisièmement : ne pas croire que les Québécois sont des Français qui vivent en Amérique du Nord. Nous sommes plutôt des Nord-Américains qui parlons français, ce qui est très différent sur de nombreux plans.

Selon vous la communication, l’influence positive peuvent-elles changer le monde et si oui comment ?

Je crois profondément que la communication peut changer le monde et je reviens à cet égard à la notion d’authenticité. Il est impossible de construire des relations positives et, surtout, durables, sur la base du mensonge, de la dissimulation ou des faux-fuyants.

Être authentique veut notamment dire travailler à s’entendre
et à en venir à une vision commune des choses.

À partir de là, oui, on peut travailler à améliorer le monde. Les professionnels de la communication et des relations publiques devraient toujours être animés par cette recherche d’authenticité.

Les relations avec les journalistes, les influenceurs est fondamentale dans l’engagement des marques avec leurs publics mais est-ce suffisant ?

Fondamental, oui. Suffisant, non. De nombreux autres facteurs influencent le niveau d’engagement des citoyens à l’égard d’une marque. À cet égard, je vous suggère de jeter un coup d’oeil sur le travail que fait le Reputation Institute, une firme mondiale qui se penche sur toutes les questions relatives à
la gestion de la réputation des organisations. L’institut suggère que les citoyens et les consommateurs sont très sensibles à des facteurs comme la qualité des produits et services, le sens de l’innovation, la gouvernance, la qualité des lieux de travail et l’engagement dans la communauté, entre autres, ce qui a aussi une influence majeure sur leur attitude à l’égard des marques.

Les organisations doivent donc aussi gérer ces dimensions de leur personnalité et de leurs activités avec soin.

Marc Michiels

Marc Michiels

Rédacteur en chef Culture RP, Content Marketing et Social Média Manager : « Donner la parole à l’autre sous la forme d’une tribune, une interview, est en quelque sorte se donner à lire ; comme une part de vérité commune, pour qu'apparaisse le sens sous le signe… ». / Retrouvez-moi sur LinkedIn

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