Le marketing digital, un vecteur essentiel au développement des entreprises

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Interview Patrick Duhaut, président d’Outsourcing Network Intelligence : La science au service de votre chiffre d'affaires.

#Paroled’Expert

ONI est une structure intégrée qui possède l’ensemble des compétences indispensables à la mise en place d’une stratégie digitale d’acquisition de clients. De l’analyse de marché à l’exploitation omnicanale, mettre en place une véritable stratégie de prospection commerciale numérique rentable basée sur l’exploitation des datas et la maîtrise du retour sur investissement. La transformation digitale n’est donc pas une somme de briques à agencer, mais bien un système en interaction. Quel que soit l’ADN des organisations, celles-ci doivent se réinventer, s’adapter, se métamorphoser jusqu’à aligner trois composantes du marketing digitale : le Data-driven marketing, le Growth hacking et l’Inbound Marketing. 

Culture RP a souhaité en savoir plus auprès de Patrick Duhaut, président d’Outsourcing Network Intelligence. Il va nous éclairer sur les enjeux métiers pour ces clients.

Patrick, cela fait plus de 10 ans que vous avez fondé ONI. Comment vous est venu l’envie d’accompagner les entreprises dans leurs projets numériques ?

Nous exploitons des sites Web depuis le milieu des années 90. En 2010, nous avons été sollicités par LAGARDÈRE ACTIVE pour reprendre l’un de leur site avec lequel ils avaient des problèmes de rentabilité. Nous avons réglé ces problèmes et collaboré avec ce groupe jusqu’en 2015.

En 2015, invité par un réseau d’entreprises, j’ai découvert les agences Web. Ce fut un choc. Sans généraliser, j’ai vu de l’incompétence, de l’amateurisme, voire de la malhonnêteté. J’ai donc décider d’orienter notre stratégie vers les TPE et PME, afin de faire perdurer l’esprit du Web des origines : partager. De la techno-évangélisation, en quelques sortes.

Aujourd’hui, quels sont les enjeux marketing, les contraintes et les bénéfices pour les entreprises ?

Comme l’a dit Bill Gates il y a quelques années, 50% des entreprises qui ne prendront pas le virage du numérique vont disparaître. On y est ? Je vois régulièrement des prospects qui n’ont pas osé se lancer, pas pu investir ou pas écouté de précieux conseils et qui disparaissent.

Les contraintes : le manque de compétences en interne et la difficulté pour trouver les bons partenaires. La « simplicité » supposée colportée par les mauvais prestataires (trop nombreux). Un changement de paradigme marketing et commercial que tout le monde n’est pas prêt à faire.

Les bénéfices : l’accès à un volume de prospects plus important et mieux ciblés, même pour les petites structures et avec des budgets raisonnables. Des taux de conversion qui s’envolent, une croissance boostée et des commerciaux heureux.

Comment accompagnez-vous les entreprises, les marques, dans leur communication autour des questions du Data-driven, de l’Inbound Marketing, du SEO et de netlinking ? Et quels sont les bonnes pratiques ?

Nous sommes des scientifiques à l’origine. La bonne pratique c’est donc une approche scientifique : on ne sait rien, on doit tout vérifier, tout valider afin de passer en mode industriel.

Le data-driven, c’est donc la capacité d’aller chercher les bonnes données, de bien les analyser pour en tirer des hypothèses qui soient vérifiables et de décider d’actions qu’on est techniquement capables de mettre en œuvre. Nous utilisons nos compétences et notre savoir-faire scientifique pour cela. Nous sommes l’une des rares (voire la seule) petite structure à compter un data-scientist parmi ses collaborateurs.

L’inbound marketing est né avec le Web. Ce n’est pas une invention qui aurait été créée de toutes pièces par certains gourous il y a quelques années. Google a amplifié ce concept dès son apparition. L’inbound c’est juste répondre aux demandes des internautes, du mieux possible, dans les contraintes imposées par Google. Notre passé de Webmaster nous a fait comprendre cela il y a déjà fort longtemps. Ce n’est pas parce qu’on nomme une chose qu’elle n’existait pas avant. Pour résumer, nous faisions de l’inbound sans le savoir… 😉. On continue donc, « comme avant ».

Quant aux bonnes pratiques SEO, netlinking, il n’y en a qu’une : suivre les recommandations de Google. Même si, parfois, nous faisons ce qu’il dit qu’on ne doit pas faire tout en sachant qu’on le fait quand même… C’est l’éternel jeu du chat et de la souris adapté au Web.

Selon vous, comment peut-on utiliser les relations presse afin d’obtenir un netlinking performant ?

Google adore deux choses : la précision du champs lexical (et pas sémantique) et la notoriété. Ce sont deux critères qu’on retrouve, par nature, dans les communiqués de presse.

Quelle est votre plus grande réussite d’accompagnement client et pourquoi ?

Le leader des toitures végétales B2B avec une multiplication par 5 du chiffre d’affaires en 5 ans avec seulement du SEO et des astuces… on parle de millions d’euros.

Si vous aviez un conseil à donner aux DirMarCom concernant leur utilisation du marketing digital, lequel serait-il ?

Formez-vous et/ou informez-vous pour arrêter d’enrichir des gourous ! Et Parlez avec des gens qui savent partager de réelles compétences. Il y en a.

Chez ONI, nous avons un programme « padawan » : des apprentis que nous accompagnons chez nos clients pour leur apprendre tous nos trucs et astuces. Redoutablement efficace !

Danaé Sibille

Danaé Sibille

Chargée de marketing digital chez Cision et rédactrice pour Culture RP. / Retrouvez-moi sur LinkedIn

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