Comment les journalistes peuvent-ils améliorer le référencement de leurs productions en ligne ?

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Si internet a ouvert des portes aux créateurs d’entreprises, blogueurs et autres sources informationnelles capables de diffuser de l’information et de créer de l’actualité justifiant un certain degré de valeur ajoutée et d’intérêt à être propagé à grande échelle, les médias ont eux aussi un rôle sur la toile : celui de regrouper prospects et évolutions des marchés concurrentiels exposés aux yeux de tous.

Depuis quelques années, on note d’ailleurs une nette augmentation du nombre de pure players (sites dédiés à l’information continue en ligne) et de plateforme lancées par de grandes rédactions afin d’agrandir leur panel de lecteurs.

Dans ce contexte, les articles et autres passages médiatiques faisant leur apparition sur le Web se multiplient, répondant au besoin d’une communication rapide, efficace et ciblée. De cette situation découle un constat : les journalistes eux aussi doivent faire face aux enjeux du référencement en ligne. La question qui nous intéresse ? Définir les moyens à leur portée pour effectivement s’assurer une diffusion à grande échelle de leurs contenus.

1. La légitimité du journaliste au secours de son référencement

En tant que professionnel de l’information, le journaliste évolue au cœur d’un système lui permettant très facilement d’obtenir des liens, des interviews et autres éléments permettant de justifier, de donner plus de crédibilité à son contenu.

Doté d’une certaine légitimité de par son rôle d’interprète de l’actualité, les portes s’ouvrent devant lui grâce à sa capacité à mettre en valeur les professionnels ou individualités qu’il cite dans ses productions.

Qui ne souhaite pas en effet voir un article relatant l’efficacité de sa société ou la fiabilité de sa gamme de produits ? Les médias ont toujours eu cette aura, ce pouvoir d’être considérés comme « porteurs d’une vérité », et ce même s’il leur arrive de manquer d’objectivité ou d’écrire des papiers de mauvaise qualité.

D’une manière quasi informelle, le journaliste a donc accès au cœur de l’information : il a un certain pouvoir d’investigation, lui permettant de contacter toutes les parties prenantes d’un débat, de recueillir des témoignages et de stimuler l’intérêt du public autour d’une histoire.

La première observation est donc que la fonction journalistique tend à influencer la crédulité des lecteurs, participant à la création de communautés en ligne autour du support en question, et ce, sans nécessairement que la rédaction dudit journal ait fait ses preuves par le passé.

2. La coopération journalistique au secours du  référencement en ligne

Une fois un article publié, il sera naturellement repris par les personnes étant directement touchées par la publication. Et c’est sans compter les curieux qui viendront s’enquérir de l’actualité, la commenter et la diffuser sur les réseaux sociaux. Tout cela concourt au renforcement du référencement des articles de presse sur internet.

Les journalistes ont en outre l’opportunité d’obtenir très simplement des liens et de se positionner sur des mots-clés variés et hyper compétitifs. S’intéressant aux débats contemporains, ils effectuent une veille des secteurs sur lesquels ils sont spécialisés pour définir les sujets à traiter.

Une fois les thèmes les plus « chauds » identifiés (grâce à des outils comme Google Trend par exemple), ils n’ont plus qu’à rédiger, afin de rapidement pouvoir se positionner sur un terme étant largement lancé sur les moteurs de recherche, sans jamais que leur légitimité ne soit remise en cause.

Mais le référencement journalistique ne s’arrête pas là. D’aucuns diront que le monde médiatique est une grande famille et que même si la compétition existe, les confrères ne refusent que très rarement de s’échanger du contenu, là encore par l’intermédiaire de liens, permettant aux sites engagés d’améliorer leur positionnement. Ce raisonnement s’applique aussi à la publicité, d’où la présence systématique de bannières et autres incitations à l’achat, présentes sur les encarts informationnels.

Très simplement, un journaliste réalisant un article pourra donc justifier son raisonnement (et améliorer le référencement de celui-ci) en reprenant des citations ou des exemples apparus sur d’autres supports informationnels (souvent plus importants) ainsi que des références émanant des acteurs de l’actualité relatée (en reprenant leurs titres référencés, en leur empruntant leurs mots-clés, en plaçant des liens dans leur article ou/et en demandant ensuite à figurer dans la Newsroom des interviewés).

3. L’activité sur les réseaux sociaux : une nouvelle ère médiatique

Vous l’aurez sans doute remarqué, les médias, qu’ils soient locaux, régionaux ou nationaux et quel que soit leur vecteur de diffusion (presse virtuelle, écrite, radio, ou télévisée), sont présents sur tous les réseaux sociaux imaginables. La création de profils et le partage d’informations sur Twitter et Facebook notamment permet aux journalistes d’être toujours au plus près de l’actualité et de la population à qui elle est destinée. Sur ce point, je vous recommande la lecture suivante : Pourquoi un journaliste doit-il travailler son author rank ?

En analysant les réactions, les partages et les buzz, il est alors possible d’entretenir l’intérêt pour une actualité particulière. Inutile de dire que les articles médiatiques comptent parmi les publications les plus partagées par les internautes, leur conférant un aspect indiscutable, une légitimité sans faille.

D’une manière naturelle, cette implication sur les réseaux sociaux renforce l’esprit de communauté et participe à l’amélioration du positionnement des articles présentés par un site informationnel, tout en instaurant une idée de proximité et de disponibilité. Une nécessité à ne pas négliger du côté des professionnels médiatiques, donc.

4. La spécialisation comme aide au référencement naturel

Tout comme les professionnels visant à prouver leur expertise sur un marché concurrentiel donné, les journaux en ligne et autres sites informationnels gagnent aussi à fixer un positionnement stratégique fort et assimilable. Ainsi, certains médias choisissent délibérément d’adopter un ton particulier ou de se spécialiser dans certaines niches afin de pouvoir élargir la gamme de mots-clés à leur disposition.

Satires, histoires croustillantes, études des évolutions techniques d’un secteur porteur… font alors leur apparition, permettant aux médias de continuer à diffuser de l’information sous des formes aussi diverses que variées.
Cette spécialisation facilite aussi l’échange de liens, en ce que le contenu mis en valeur dans un article peut partir de la même base que celui d’un confrère cité, en adoptant un angle d’approche différent, donnant de la profondeur à l’actualité ainsi partagée.

En réalité, les journalistes utilisent pratiquement les mêmes techniques que l’internaute lambda quand il s’agit d’améliorer leur référencement en ligne.Le mysticisme entourant le journaliste aidant, il pourra cependant plus facilement justifier son contenu et obtenir liens et « sponsors », stimulant ainsi la crédibilité de ses dires.
Le Newsjacking, aussi appelé détournement médiatique est un procédé dans les faits très simple, mais surtout, terriblement efficace. Il s’agit de la reprise d’une information, d’une actualité traitée par un autre vecteur de l’information (professionnel ou non) avant que cette dernière ne fasse trop de bruit, de façon à s’ériger en tant que véritable source informationnelle.  Le Newsjacking est aussi très intéressant en terme de référencement.
La force du référencement journalistique se situant au niveau des retombées d’un éventuel échange d’informations : le professionnel (ou personne interviewée) voit la portée de son message renforcée, touchant toujours plus de prospects et affirmant son statut d’expert, alors que le journaliste améliore le positionnement de ses productions sur les moteurs de recherche de par sa capacité à opter pour des sujets impliquant les lecteurs.

Par Alexandre CHOMBEAU de l’Agence de référencement CSV
Marc Michiels

Marc Michiels

Rédacteur en chef Culture RP, Content Marketing et Social Média Manager : « Donner la parole à l’autre sous la forme d’une tribune, une interview, est en quelque sorte se donner à lire ; comme une part de vérité commune, pour qu'apparaisse le sens sous le signe… ». / Retrouvez-moi sur LinkedIn

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