#ParoledeDircom
Dans cette étude, vous retrouvez le témoignage de 6 Directeurs de la Communication qui ont pris le sujet de l’information à bras le corps. Ils partagent leur vision du métier, leurs pratiques au quotidien, leurs objectifs, défis et envies pour le futur.
Aujourd’hui Culture RP, vous invite à découvrir les points les plus importants dans la réalisation d’une veille pour Alexis Nugues, Responsable réseaux sociaux et relations médias du groupe Caisse des Dépôts.
Une veille multimédias et multithématiques
Structure multifacettes publique de grande ampleur, l’établissement fait face à des enjeux politiques, économiques et financiers forts. Alexis Nugues indique d’ailleurs que le groupe agrège un nombre très varié de domaines d’expertises. « Nous recevons un panorama de presse quotidien d’une soixantaine de pages, regroupant des extractions issues de 100 à 200 sources, que nous transmettons à l’ensemble des collaborateurs », détaille le responsable médias.
Et en plus de devoir traiter plusieurs sujets, il est important d’avoir une couverture la plus exhaustive possible. Les communicants ont indiqués dans l’étude veiller les médias dits traditionnels mais de plus en plus les réseaux sociaux. « L’actuel marché a été renouvelé en mai 2021, pour diverses prestations de veille 360° sur médias print, web et audiovisuels », confirme Alexis Nugues.
Un outil d’aide à la décision
Les professionnels de la communication sont conscients de la richesse des insights apportée par la veille. Et 76% affirment que la veille qu’ils réalisent serait utile à la Direction Générale. « Une revue de presse avec les articles complets est adressée à tous les dirigeants et équipes de communication des entités du groupe, soit 450 personnes », indique le responsable des relations médias.
« Nous demandons à Cision un suivi fin de certains grands sujets et de leurs impacts, explique Alexis Nugues. Cision produit également deux études sur les deux principaux dirigeants du groupe. « C’est une aide à la décision qui permet d’anticiper les évolutions, appuyer ou recadrer au besoin », analyse Alexis Nugues.
Futur objectif : une veille équilibrée entre un outil performant et des humains à l’écoute
« Ce serait ingérable de mener ce travail de fond en interne, au vu du volume de données à veiller, admet le responsable réseaux sociaux et relations presse. Les outils sont de plus en plus performants, les bases de données sont complexes, les capacités de flux démultipliées. Et pourtant, il faut que pour nous, dont ce n’est pas le métier, cela reste simple ».
D’où la nécessité d’un dialogue toujours plus étroit avec le prestataire. « Nous avons aussi de plus en plus besoin d’être conseillés. Notamment quant aux droits d’auteurs, dont l’impact peut être fort. Ainsi que sur les obligations légales liées à la protection des données personnelles ». Au-delà des outils, c’est bien dans l’humain que le prestataire apporte toute sa valeur ajoutée.
Pour aller plus loin
Le communicant prend-il le lead de l’information dans sa structure ? De la veille médias à la veille stratégique, quels sont les sujets dans son périmètre ? D’une veille passive à l’écoute des consommateurs, quels sont les objectifs de sa veille, à qui est-elle destinée et comment est-elle utilisée ? Les budgets vont-ils être revus à la hausse pour 2022 ?
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