Sabrina Fodzo, quel a été votre parcours ?
Je suis titulaire d’un DUT de Gestion des Entreprises et des Administrations, après quoi j’ai effectué une école de commerce (Skema business school). Par la suite j’ai travaillé en tant que Responsable financier dans une entreprise de BTP, puis le même poste mais cette fois dans une agence de marketing digital.
Ensuite je me suis installée en Angleterre où j’ai travaillé dans un fond d’investissement que j’ai quitté au bout d’un an pour créer ma propre entreprise.
Qu’est ce qui est à l’ origine de la création de Diversity Target ?
Diversity Target au départ est né de la volonté de répondre aux besoins des petites entreprises n’ayant pas des budgets colossaux de communication mais souhaitant néanmoins faire parler de leurs produits ou services et accroître leur visibilité. Et par la suite, on s’est tourné aussi vers les plus grosses entreprises souhaitant compléter leur stratégie de communication media par du marketing de proximité afin d’être plus près des consommateurs.
Quelles sont les spécificités de votre agence ?
Nous sommes les spécialistes du Buzz ! Créer un impact mémorable, faire en sorte que le consommateur se souvienne de votre message parce que nous le lui avons délivré au bon moment et au bon endroit, créer un lien durable entre l’annonceur et le consommateur tel est notre but.
Pour ce faire, nous disposons d’une large gamme d’outils que nous adaptons en fonction des consommateurs et du message à véhiculer.
Que ce soit un vélo circulant dans Paris, un segway publicitaire dans les zones piétonnes autrement inaccessibles, un panneau gonflable sur une place très fréquentée ou même des scooters publicitaires circulant dans toute la ville et pleins d’autres outils. Nous sommes la seule agence proposant des outils différents et originaux. Par conséquent nous pouvons répondre a pratiquement à toutes les demande qu’il s’agisse d’un mix d’outils pour plus d’impact ou d’un seul outil.
Le street marketing est-il un outil de communication adapté à toutes les entreprises ?
Si toutes les entreprises peuvent utiliser le street marketing à leur guise, ce moyen de communication est surtout adapté à la communication B to C. Car le but est de cibler les consommateurs directs en utilisant la rue comme media et cela s’accompagne souvent de distribution de flyers ou d’échantillons. Une entreprise faisant du B to B n’a pas forcement intérêt à faire du street marketing.
Quel est le profil de votre cible ?
Les entreprises de toutes tailles souhaitant communiquer directement auprès de leurs consommateurs dans la rue et créer le buzz autour de leur marque.
Si vous ne deviez retenir que 2 opérations dont vous êtes la plus fière, quelles seraient elles ?
Je dirai sans hésiter la campagne pour les 100 ans des chocolats Leonidas, dispositifs de plusieurs vélos publicitaires et animateurs dans Paris pour distributions d’échantillons de chocolats. Et ensuite la campagne pour le lancement de la nouvelle Class C Mercedes, dispositif de vélos et bodypub (animateurs avec panneaux publicitaires). J’en suis le plus fière parce que d’une part mes clients étaient plus que satisfaits des retours mais aussi à cause de l’impact que ces outils ont crée dans la rue auprès des consommateurs.
Quel budget moyen faut-il prévoir pour ce type d’opérations ?
Le budget dépend vraiment du dispositif mis en place (nombre et type d’outils, nombres de jours etc).
Mais, pour une campagne de 3 jours (ce qui est le minimum pour un impact réel) avec 2 vélos et distribution de flyers ou échantillons, par exemple il faut compter 2400 euros environ.
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Propos recueillis par Alexia Guelte Morot, Responsable Communication Externe de l’Argus de la presse.