Et si nous changions de regard sur notre environnement…

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#ParoledeDircom

« C’est la faculté à rebondir, la détermination de faire les choses simplement et intelligemment qui fait la différence.» Clément Houllier – cofondateur auum

Le plastique est partout, dans nos maisons, sur nos aliments, dans nos aliments, dans la nature, sur nous, en nous. Aujourd’hui, nous avons pris conscience que singulièrement le plastique à usage unique est une arme de destruction massive.

Mais alors quelles sont les entreprises, les marques en devenir qui souhaitent bouleverser notre inconscient, changer nos pratiques au quotidien dans l’espace commun par excellence, celui de l’entreprise ?

Culture RP a décidé de donner la parole à Clément Houllier, Co-founder & CEO d’auum pour connaître sa stratégie de développement et comment celle-ci s’inscrit dans la construction d’un territoire de marque.

Clément, quel est votre parcours pro, mais surtout, ce qui vous a amené dans votre démarche personnelle à agir pour modifier notre impact écologique ?

J’ai travaillé auparavant 6 ans chez L’Oréal et ça fait maintenant 1 an que je suis sur le développement de auum. Au-delà de l’impact écologique, c’est le besoin de sens qui est le point central de notre génération. Après 6 ans dans un grand groupe, j’avais une volonté de travailler sur des projets que je pourrais façonner, construire avec une équipe qui partage les mêmes valeurs. Nous sommes 4 co-fondateurs et nous avions cette volonté de faire durer la vie des objets plus longtemps pour réduire leurs productions. J’ai toujours eu le goût des objets qui ont une histoire, une âme, et lorsqu’on analyse notre société de consommation aujourd’hui, on constate que cette société consomme puis jette. En y regardant de plus près, nous avons remarqué que le gobelet jetable avait été inventé parce que nous n’étions pas capables de réutiliser facilement les choses … à cause du nettoyage. Au début du siècle, les gens buvaient dans des louches communes mais cette pratique a vite été interdite pour des raisons d’hygiène. Nous étions en 1908 exactement! 100 plus tard, ne sommes nous pas capables de faire mieux et de laver nos objets du quotidien entre chaque utilisation ? C’est le pari que nous avons fait !

Parlez-nous du concept, des services que vous proposez.

Le concept est d’être capable de nettoyer, désinfecter et sécher des verres, double paroi, que nous avons spécialement designés, en 5 secondes avec seulement 1cl d’eau pour favoriser la réutilisation et en finir avec le jetable. Nous proposons aux entreprises ce service avec une machine et 50 verres au prix de 119€/mois. Nous avons choisi ce modèle pour être capable de gérer la fin de vie de nos machines, recycler, réutiliser certaines pièces et réduire ainsi l’impact de ces dernières. Nous avons la volonté, au travers de cette location, d’offrir un service de qualité à tous clients, avec le remplacement des machines dans des délais très courts et de réparer celles déficientes avant de les réintégrer dans le parc.

Quels sont de ce fait l’ADN et les enjeux stratégique pour la marque auum ?

Notre ADN est celui d’une marque responsable qui veut en finir avec l’usage unique. Auum, tout est dans le titre, Arrêtons l’Usage Unique Maintenant. Nos enjeux vont être de réussir à accompagner ce changement d’état d’esprit et d’offrir le meilleur service à nos clients avec un usage simple, ludique pour venir contrer l’hégémonie du jetable.

Comment allez-vous communiquer ? Quelles seront vos actions marketing d’influence auprès des journalistes, des influenceurs, des médias sociaux, des entreprises, pour développer votre marque ?

Nous avons la chance d’avoir un produit qui va dans le sens de l’histoire et des gens engagés à nos côtés. Un de nos ambassadeurs, Emile Meunier, a par exemple publié notre vidéo qui a été visionné plus de 100 000 fois sur LinkedIn. Notre stratégie est de concilier 2 communautés, une communauté avec des utilisateurs qui veulent voir les choses changer, avec des produits respectueux de notre planète et une communauté d’entreprises engagées qui font bouger les choses. Nous avons décidé de rassembler ces entreprises dans un cercle : « le cercle des 112 ». Ce cercle est composé d’entreprises volontaires engagées, prêtes à incarner un changement pas à pas, pas seulement en signant une charte comme il en existe des centaines, mais en s’engageant aujourd’hui à prendre une seule mesure : ne plus utiliser de gobelets en plastique, et ce, dès 2020. Nous voulons montrer que les solutions viennent aussi du monde professionnel et que nos entreprises sont prêtes à montrer l’exemple, quelque-soit leur cœur de métier, au service de l’intérêt général, et ce, sans impératifs législatives.

Un événement permettra, une fois l’objectif atteint, de médiatiser le nom de ces 112 entreprises engagées et d’enclencher l’ouverture d’un cercle encore plus grand, en suivant la suite de Fibonacci : Le cercle des 1123. 

Nous souhaitons relayer toutes nos actions auprès des journalistes en envoyant par exemple, un dossier de presse en format livre que les journalistes pourront feuilleter avec nos valeurs, notre vision. 

Avez-vous réalisé une étude de marché, d’impact, évalué vos concurrents, réalisé des cartographies d’influenceurs, avant de vous lancer sur ce marché ou vous vous êtes dit : seul compte l’audace, l’authenticité et l’altruisme dans cette aventure ?

Depuis 1 an, nous avons eu le temps de nous intéresser à ce marché. Il existe une concurrence mais elle est trompeuse. Aujourd’hui notre plus gros concurrent, c’est l’éponge et le liquide vaisselle. Beaucoup d’entreprises passent au mug et demandent à leurs salariés d’aller les laver aux toilettes. Pour une entreprise de 1000 personnes on estime ces coûts à plusieurs centaines de milliers d’euros en prenant un coût horaire moyen.

Le réseau des influenceurs pourra jouer un rôle pour faire connaître notre solution mais nous avons privilégié un rapprochement avec des distributeurs avec un portefeuille client existant pour aller chercher notre clientèle et mutualiser les forces de vente.

Pour le reste, je vous rejoins, il faut y aller, se lancer et ne pas avoir peur de faire des erreurs. C’est la faculté à rebondir, la détermination de faire les choses simplement et intelligemment qui fait la différence.

Comment envisagez-vous la relation client ?

Elle est clé aujourd’hui. Lorsque nous avons un modèle de service, il est évident que l’expérience client doit être de qualité et irréprochable si l’on veut construire une entreprise durable et avoir un taux d’attrition quasi nul. C’est notre volonté et nous allons nous structurer en ce sens.

Quelles sont les marques qui vous inspirent et pourquoi ?

J’adore Patagonia depuis longtemps pour leurs valeurs, leurs produits de qualité. J’avais aussi envie de vous parler de Castalie avec qui on va réaliser de belles choses sur ce secteur et qui a déjà ouvert la voie à une consommation raisonnée.

Si vous aviez un message à faire passer ce serait lequel ?

Notre message, on le retrouve dans la citation :  l’audace, le talent, c’est d’avoir envie de réaliser un rêve. C’est le grand Jacques Brel qui disait ça. Réalisons nos rêves, mettons-y l’énergie nécessaire pour le faire et n’oublions jamais que le positif amène le positif. 

L’expérience auum nous le prouve tous les jours. 

Marc Michiels

Marc Michiels

Rédacteur en chef Culture RP, Content Marketing et Social Média Manager : « Donner la parole à l’autre sous la forme d’une tribune, une interview, est en quelque sorte se donner à lire ; comme une part de vérité commune, pour qu'apparaisse le sens sous le signe… ». / Retrouvez-moi sur LinkedIn

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