La RSE, un facteur différenciant pour la notoriété de marque ?

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Tribune Laurence Nentas, Directrice marketing et communication de Toshiba TEC Imaging Systems France : La RSE, un projet commun, sinon rien !

#ParoledeDircom

La RSE ne doit donc pas être une politique mais plutôt une philosophie qui transparait dans l’ensemble des interactions de l’entreprise : avec ses collaborateurs, ses clients, ses fournisseurs, ses prestataires ou encore ses actionnaires.

Laurence Nentas, Directrice marketing et communication de Toshiba TEC Imaging Systems France.

On entend souvent parler de la RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) comme d’un atout pour l’image de marque d’une entreprise. Il ne faut cependant pas oublier qu’il s’agit outre l’éthique et la volonté de l’entreprise, d’une affaire de conformité légale. L’obligation de reporting RSE date en France de 2001, elle ne s’appliquait alors qu’aux sociétés cotées. Depuis 2011, la loi Grenelle 2 étend cette obligation à d’autres typologies d’entreprises.

C’est donc d’abord une obligation légale et morale, envers les différentes parties prenantes. La RSE est également une opportunité pour l’entreprise d’améliorer sa gouvernance. Et de renforcer ses engagements envers ses collaborateurs et la société dans son ensemble. En plaçant la démarche RSE au centre de sa stratégie, l’entreprise peut se nourrir des discussions engagées dans ce cadre. Pour faciliter l’identification de ses priorités et la prise de décision qui en découle. Cela lui permet également d’adapter en permanence sa stratégie aux évolutions des enjeux de son secteur. 

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Une obligation légale peut-elle être un atout concurrentiel ? 

Parler d’atout concurrentiel n’est ici pas toujours juste, puisque la majorité des entreprises se voit dans l’obligation de le faire. Ce qui donne parfois lieu à des politiques RSE « de façade ». Se basant simplement sur quelques mesures au lieu d’adopter une démarche globale plus éthique. La politique RSE doit être construite autour d’engagements forts pour qu’elle devienne différenciante, . Portés par l’ensemble des collaborateurs et – a fortiori – de la direction.  

Selon une récente étude de Salesforce [1], 72% des français estiment que les entreprises sont les mieux placées pour répondre aux défis liés au changement climatique et 63% estiment qu’elles sont également les mieux placées pour répondre aux défis des inégalités dans le monde. Les consommateurs ont, de fait et à juste titre, des attentes et exigences toujours plus fortes en matière de positionnement éthique et de RSE. 

Une politique RSE engagée

Dans ce contexte, il est évident qu’une réelle politique RSE, forte et engagée, aura un impact positif et différenciant. L’ensemble des services et des collaborateurs doit pour cela être associé à cette démarche et adopter une philosophie commune. C’est par exemple le cas de sociétés japonaises ayant adopté la philosophie culturelle du Monozukuri. Cette dernière place intrinsèquement l’éthique et le bien commun au sein du business. Le Monozukuri pourrait être défini comme l’art de concevoir et de produire des produits technologiques innovants pour maintenir la compétitivité. Tout en respectant la nature et l’humain. Lorsqu’elle est appliquée à toutes les parties prenantes et à l’ensemble des activités de l’entreprise, cette philosophie constitue une base solide de RSE.

L’engagement de Toshiba est historique. Elle se traduit par un plan d’actions qui guide notre démarche d’innovation, notre production et la commercialisation de nos produits. Et apporte des réponses pragmatiques pour changer ses modes de production et de consommation. 

C’est à la fois une méthode de travail et une conviction pour inventer l’avenir. C’est d’abord préserver la planète et ses ressources

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Un projet commun, sinon rien ! 

La RSE ne doit donc pas être une politique mais plutôt une philosophie. Qui transparait dans l’ensemble des interactions de l’entreprise. Avec ses collaborateurs, ses clients, ses fournisseurs, ses prestataires ou encore ses actionnaires. Sans cela, la démarche ne saurait être cohérente. Et pourrait même se révéler néfaste pour la relation de confiance entre l’entreprise et ses publics.  

Cette « philosophie RSE » doit inclure des engagements à long terme. Comme le développement de produits moins consommateurs en matière de ressources. Ou une implication locale plus soutenue pour aider les territoires sur lesquels l’entreprise est implantée à se développer. Mais il ne faut pas pour autant négliger les actions quotidiennes ; recycler ses déchets, mettre à disposition des collaborateurs des ressources pour la formation, proposer des mesures citoyennes. Ou encore opter pour des moyens de livraison plus responsables…

Cet ensemble cohérent, porté par une philosophie forte et des relations de confiance et de transparence, permettra d’améliorer l’impact environnemental et sociétal de l’entreprise. Tout en transmettant ses valeurs auprès des consommateurs, grand public comme professionnels, et des futurs professionnels qui rejoindra ses rangs. Elle aura alors un réel impact bénéfique sociétal, mais aussi, un impact bénéfique sur la notoriété de marque. 


[1] https://www.salesforce.com/fr/company/news-press/press-releases/2020/09/200915/

Marc Michiels

Marc Michiels

Rédacteur en chef Culture RP, Content Marketing et Social Média Manager : « Donner la parole à l’autre sous la forme d’une tribune, une interview, est en quelque sorte se donner à lire ; comme une part de vérité commune, pour qu'apparaisse le sens sous le signe… ». / Retrouvez-moi sur LinkedIn

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