Printic est une application iPhone qui permet de commander et partager très simplement des tirages des photographies contenues sur son smartphone, son compte Facebook, son compte Instagram et/ou son compte Dropbox. Les utilisateurs reçoivent alors les images en 2/3 jours ouvrés, directement dans leur boîte aux lettres, dans une jolie petite enveloppe orange. Culture RP a interrogé Mathilde Callède – Head of Communication chez Printic.
La Famille Leclercq a rejoint en 2013 le board de Printic, aux côtés de Michel de Guilhermier (Fondateur & ex- Président de Photoways / Photobox, Fondateur de l’Accélérateur) et des trois fondateurs Benjamin Grelié, Florent Malbranche et Nicolas Reboud. Un an après quel constat faites-vous de cette levée de fond qui a permis cette « alliance » ?
Cette association (Printic – Accélérateur (Michel de Guilhermier) – Famille Leclerc) a permis de donner de l’ampleur et de la stabilité au projet. Michel nous a apporté ses connaissances à l’origine du succès de Photobox. La famille Leclerc a, au delà de son apport financier, insisté sur l’installation d’une véritable vision de long terme.
La société affiche clairement ses ambitions mondiales avec un laboratoire en France, un à Prague et un autre à San Francisco ! Rappelez-nous comment l’idée de ce service s’est imposée et pourquoi avoir misé immédiatement sur un développement international ?
La culture internet et dématérialisée a permis le développement des échanges (de tous types) à l’échelle mondiale. Dans ce contexte il n’était pas possible de penser Printic autrement qu’avec une dimension internationale. Cela en a fait un des facteurs clés de succès. Printic a été conçu pour être simple, rapide et accessible à tous, partout. De manière générale, le nombre de photos prises chaque jour n’a fait qu’augmenter fortement depuis plusieurs années, cela étant lié au développement considérable du marché des smartphones. Printic n’a pas eu de mal à faire sa place et à se placer en lien entre ces deux tendances.
Mathilde, quel est votre parcours et pourquoi avoir voulu mettre vos compétences au service de cette marque ?
Je suis diplômée de SciencesCom (Audencia Group), école de communication nantaise dans laquelle j’ai fait un Bachelor Médias Numériques ainsi qu’une première année de Master Journalisme. A la fin de mes études, j’ai travaillé 3 mois chez Birchbox en tant que rédactrice et community manager. Puis j’ai collaboré pendant un an avec une pharmacie en ligne sur diverses stratégies de communication et référencement naturel, avant de rejoindre Printic en septembre 2014. Cliente et grande fan du service depuis son lancement, le choix de travailler pour Printic s’est fait naturellement : il est bien plus facile de communiquer efficacement pour une marque lorsque l’on porte ses valeurs avant même de connaître son équipe !
Pourquoi vos clients ont-ils besoin de votre service et quelles offres fournissez-vous?
Nous sommes de plus en plus nombreux à posséder des smartphones munis d’appareils photo. Au quotidien, on peut dire qu’ils ont remplacé les compacts. Mais les photos s’entassent dans la bibliothèque et n’en ressortent que rarement. L’idée de Printic est donc de permettre aux utilisateurs d’immortaliser leurs photos (et donc leurs souvenirs) d’une part et de faire plaisir à leur proches d’autre part. Pour 3€, vos proches reçoivent dans la boîte aux lettres 5 petites photos qui peuvent être accompagnées d’une phrase ou deux… Après une soirée ou des vacances en famille, que ce soit pour vous ou pour eux, le geste est toujours très apprécié. Nous avons depuis étendu le service à Instagram, Facebook et Dropbox. Les clients peuvent commander des tirages de différents formats, des livres photo, des calendriers ou encore des posters. La livraison est effectuée gratuitement, dans le monde entier.
Comment faites-vous, pour vous faire connaître de vos clients, comment utilisez-vous les médias sociaux et quelles stratégies avez-vous auprès des Intagramer ?
Nous communiquons sur les réseaux sociaux quotidiennement, ainsi que par le biais de newsletters hebdomadairement. Nos partenaires digitaux et presse nous permettent également régulièrement de gagner en visibilité. Concernant les Instagramers, avec notamment les conseils de Tribegram, nous avons éditorialisé notre compte depuis quelques mois et interagissons avec eux via des jeux concours, des partenariats, etc. ce qui nous permet d’agrandir régulièrement notre communauté. Depuis peu, nous avons également investi la télévision avec une campagne publicitaire nous permettant de toucher un plus large public et d’axer notre communication autour de cette nouvelle mascotte venue tout droit de l’espace, Alfred !
Comment souhaitez-vous communiquer en 2015 ?
Pour 2015, l’objectif est donc d’orienter la communication autour de cette nouvelle figure et de poursuivre notre développement en France comme à l’international. Nous continuons également de développer nos collaborations avec nos partenaires actuels (comme Uber, Virgin Mobile, …) et de nouveaux. Nous espérons également étendre notre communication sur de nouveaux canaux.
Printic me semble t-il est à la croisé de l’esprit de la photo vintage et d’un certain continuum dans le monde de l’image numérique, comment voyez-vous l’évolution permanente de cette nouvelle forme de langage et comment selon vous celle-ci sera partagée, le toucher sera t-il l’avenir de la vision ?
On a annoncé la mort de la presse papier avec l’arrivée d’internet, on a annoncé la mort de l’argentique avec l’arrivée du numérique… Et pourtant ? Nous avons besoin de garder un pied dans le réel, et les cadres photo numériques ne remplaceront jamais le tirage papier ! Printic, développeur de photos, ne propose pas une nouvelle forme de langage puisque le tirage existe depuis une éternité. Il s’agit simplement d’une sorte de retour aux sources. Nous n’avons pas inventé un nouveau concept, nous avons plutôt réconcilié les gens avec le tirage. Ils recommencent à imprimer leurs photos, plus facilement qu’auparavant.
Ce ne sont plus des pellicules qu’ils apportent au labo mais des données qu’ils envoient à partir de leur téléphone et de leur ordinateur. Evidemment, le service est voué à se diversifier, de nouveaux produits apparaîtront… toujours de façon à ce que le toucher, le palpable, soit la suite logique de la vision.