Depuis 2011, les attaques successives de notations financières ont révélé que la réputation à une valeur déterminante dans l’attractivité ou la vulnérabilité d’une marque, d’une organisation ou d’une institution. Et l’on sait aujourd’hui que la victoire repose notamment sur la très forte relation et interaction des acteurs avec leurs publics, berceau des RP.
Toutes les organisations, quel que soit leur taille (TPE, PME y compris), font l’objet de conversations qui leur échappent sur les réseaux sociaux. Or, par absence de culture digitale, par méconnaissance ou par rejet, une trop grande partie des entreprises françaises pensent encore qu’elles ne sont pas réellement exposées.
Mais une nouvelle ère relationnelle est en marche. Une ère dans laquelle la relation publics/marques est bousculée, chahutée, revue et corrigée par l’évolution des comportements nés du digital, donnant une force d’action et une puissance inédite, insoupçonnée, inattendue à tous les publics.
Les agences RP et leurs clients doivent apprendre à maitriser sur le long terme ce cadre fluctuant, instantané et émergeant dont ils ne sont pas les décisionnaires majoritaires. La peur n’évitant pas le danger, il faut apprendre à gérer immédiatement les réactions spontanées des milliers d’internautes engagés qui, collectivement, en communautés, en réseaux, font et défont les réputations des marques.
Cette nouvelle proximité avec les publics, cette incroyable cohabitation journalière révolutionnent complètement la distance et le temps, deux paramètres essentiels de la communication, et nous ramène aux sources de la relation : la communication, l’échange, la conversation, la prise en compte de l’autre. Une égalité conversationelle rappelant aux marques de se tourner vers leurs clients, de faire l’effort de les comprendre et de se faire comprendre, de se faire aimer, de gagner leur fidélité. C’est un travail complexe, exigeant, que seuls les RP peuvent faire. Car les RP sont les seuls garants de la réputation et de l’influence en intervenant au cœur de cette prise de parole partagée, pour défendre les savoir-faire et valoriser le savoir-être des marques.
Aussi, pour y arriver, plutôt que de prendre les armes systématiquement, nous vous proposons de trouver d’autres postures et d’envisager cette relation dans l’empathie, la proximité, l’honnêteté, la quotidienneté afin de vous battre sans combattre !
Alors, en ce début d’année 2013, nous vous adressons nos meilleurs vœux de bonne réputation !
Pascale Azria, Présidente de la Commission Digitale de Syntec RP
Directrice Générale de kingcom
Propos recueillis par Alexia Guelte Morot, Responsable Communication Externe de l’Argus de la presse.