Depuis 2011, Pro Bono Lab recherche, agrège et organise le partage des compétences de femmes et d’hommes (collaborateurs d’entreprises, demandeurs d’emploi, étudiants, retraités, etc.) engagés collectivement pour favoriser le développement de structures à finalité sociale à très fort impact ; structures qui portent en elles des innovations sociales décisives pour notre société. L’association lance aujourd’hui une grande campagne de plaidoyer au niveau national et international via le Global Pro Bono Network dont elle est membre. Objectif : encourager entreprises et individus à mettre toutes leurs compétences au service du bien public. À se mettre en « mode pro bono » pour se révéler au service de l’intérêt général.
©by Hudson Hintze on Unsplash
Les compétences sont partout… partout allons les chercher ensemble.
Une compétence n’a pas d’âge ni d’origine. Elle n’a pas de sexe ni de frontière. La compétence est partout, et partout elle s’acquiert. Elle n’appartient à personne car elle émane de tous. En chacun d’entre nous, la compétence naît et se développe au quotidien et au gré du temps. Au fil de nos rencontres, professionnelles ou non, nous la confrontons à celle des autres, à d’autres connaissances. Nous les enrichissons au gré des apprentissages, dès le plus jeune âge, à l’École de la République ou bien plus tard lors de nos formations professionnelles, des reconversions parfois, en entreprise, dans les associations, ou bien ailleurs ; via les enseignements que l’on nous prodigue à l’Université, dans les très grandes ou plus petites Écoles. Toutes nos compétences fondent notre capital humain, un héritage inestimable. Un bien commun qui se transmet pour donner plus de sens à sa propre existence. À un proche, un élève, un subordonné ou son manager, un collègue ou parfois, une personne inconnue, plus vulnérable, à qui l’on veut tendre la main. Quoi de plus naturel que la transmission et le don de compétences pour s’engager, pour répondre à une quête de sens ?
Pro Bono Lab a été fondé il y a près de 10 ans pour aller chercher les compétences partout, là où elles sont, et pour les transmettre aux structures qui œuvrent pour le bien public. Pour le bien public (en latin, pro bono publico), Pro Bono Lab défend cette conviction qui fait que tout partage de compétences ouvre la voie d’un enrichissement mutuel et qu’il s’impose comme l’engagement citoyen le plus riche pour la société.
Pro Bono Lab organise le partage de compétences pour les restituer à l’intérêt général.
Dans une société de plus en plus fragmentée et en manque de vivre-ensemble, face à des urgences sociales de plus en plus vives – dont le chômage –, qui menacent les équilibres et la prospérité de nos écosystèmes, d’autres modèles d’action collective s’imposent, en soutien des pouvoirs publics. Pro Bono Lab porte cette conviction que le partage et la transmission de compétences, au service du bien public, n’est ni une simple option d’engagement, ni une manière complémentaire d’exprimer sa générosité, mais une obligation d’agir au plus vite face à ces urgences. Ainsi, Pro Bono Lab porte depuis 2011, l’idée que chaque compétence possède une véritable utilité sociale et la force de transformer durablement notre société.
Que l’on soit salarié d’une entreprise ou l’entreprise à travers ses salariés, étudiant, retraité, demandeur d’emploi, migrant, français, étranger, en situation de handicap ou tout autre profil de volontaire, la pratique du pro bono consiste à donner sincèrement de soi pour se révéler d’abord à soi-même. Puiser dans ses connaissances, confronter ses expériences, adapter son expertise, accepter de se remettre en cause et à la cause, se dépasser pour l’autre, afin de l’amener personnellement et collectivement dans la meilleure direction : transmettre ses compétences, c’est d’abord se sentir utile. C’est trouver sa place dans la société en permettant à d’autres de la trouver à leur tour.
Mettons-nous toutes et tous en « mode pro bono ».
Les perspectives qu’ouvre le don de compétences, l’impact de l’intelligence collective et la valeur partagée qu’il génère sur celui qui reçoit, sur l’entreprise à laquelle il appartient et sur celui qui donne sont indéniablement vertueux et durables. En témoigne ce chiffre : 76% des volontaires qui s’engagent dans des Missions Probono orchestrées par Pro Bono Lab développent leurs compétences, bien au-delà de les transmettre. Ainsi, indéniablement, celui qui donne reçoit et celui qui reçoit donne. Cet enrichissement mutuel fait du pro bono un engagement vertueux qui ouvre d’immenses perspectives tant pour l’individu lui-même, dans son propre accomplissement, que pour l’entreprise en matière de développement de ses Ressources Humaines et d’engagement du collaborateur, fier de défendre des valeurs fondamentales qu’il partage avec son employeur. Des valeurs qui font sens et qui rassemblent.
A l’heure où l’entreprise doit redéfinir son rôle, fidéliser ses talents, transformer ses métiers, répondre à la quête de sens de ses collaborateurs ou à l’exigence d’une meilleure qualité de vie au travail, le pro bono s’impose aussi comme un engagement fédérateur, vecteur de sens et de performance, idéal pour préparer l’avenir ou développer les compétences de demain.
C’est pour défendre cette vision que Pro Bono Lab sensibilise, agrège, accompagne, rassemble et expérimente le mécénat/bénévolat de compétences depuis près de 10 ans. Pro Bono Lab anime la réflexion, conseille, forme, mène vers ce type d’engagement citoyen et tente d’en mesurer pleinement l’impact. Entreprise, volontaires, bénévoles… vous qui souhaitez vous engager par le partage de compétences, ensemble, faisons en sorte que chaque grande cause ait accès aux compétences dont elle a besoin pour se réaliser durablement.
Ensemble, mettons nos compétences à leur service.
Mettons-nous en « mode pro bono ».
Faisons de toute compétence un bien public.
Bureau de Pro Bono Lab :Céline Laurichesse – Présidente, Cyrille Tassart – Vice-Président, Carmen Rouanet – Trésorière, Hélène Trautmann – Secrétaire Générale.
Administrateurs : Christine Monier, Vice-présidente d’APIA – Géraldine Guilluy, Co-fondatrice d’EEXISTE – Patricia Benchenna , Directrice Corporate Philanthropie et Programme Précarité Energétique Schneider Electric – Jeanne Bretécher – Fondatrice et Directrice associée Génération2 – Dorothée Corbier, Déléguée générale Fondation Bouygues Telecom, Sarah Digonnet, Responsable de projets Economie sociale et solidaire KPMG – Céline Schmitt-Heyriès – Cheffe du Pôle jeunesse, sport, cohésion sociale au Ministère des Solidarités et de la Santé.
Co-Fondateurs : Emilie Vuillequez – Yoann Kassi-Vivier – Antoine Colonna D’Istria.
Directeur général : Sylvain Reymond
Parrain à l’international : Alberto Alemanno, Professeur de droit – HEC Paris / Fondateur -The Good Lobby
PERMANENTS : Marine Blengino – Marc Brégégère – Magali Buffin – Ségolène Bunel – Gaëlle Combaz – Joris Cornu – Meghann Dehais – Laurent Fialon – Defne Guvenc-Seuzaret – Tatiana Heinz – Marie Jouhault – Margault Lacoste – Claire Laurenziani – Sonia Lourenço – Corentin Roussel – Dieynaba Sall – Alexandre Talon – Clémence Vuillecard – Emilie Vuillequez.