Une infographie réalisée par Sia Partners et l’Ifop révèle des pratiques très différenciées et des priorités contrastées au sein des grandes entreprises françaises. Ce baromètre annuel, analyse la transformation digitale selon quatre axes principaux : l’expérience client, l’expérience collaborateur, la gouvernance et l’écosystème.
Celui-ci permet d’étalonner un référentiel des pratiques digitales, des plus courantes aux plus innovantes, tout en donnant un éclairage inédit sur les pratiques digitales en France et réalisée sur la base d’un panel de plus de 400 participants, dont des représentants de la moitié des groupes du CAC40, cette étude permet d’établir une cartographie inédite de la transformation numérique en France.
Il est aujourd’hui vital pour les entreprises françaises d’intégrer la révolution portée par la vague digitale : démultiplication des usages de leurs clients, reconfiguration de la concurrence au niveau mondial, 58% des répondants auto évaluent l’avancement de la transformation digitale de leur entreprise entre 1 et 6, sur une échelle de 1 à 10.
Selon Bruno Grossi, Directeur Exécutif du groupe Econocom : « Alors que le numérique révolutionne notre quotidien et bouleverse nos habitudes, il existe un décalage trop important entre les pratiques digitales en entreprise et celles de notre sphère privée. Notre baromètre confirme que le monde professionnel présente un grand nombre d’axes d’amélioration pour prétendre à être en phase avec les attentes, et parfois les impatiences, des collaborateurs et des clients. »
D’après Isabelle Denervaud, Associée du cabinet Sia Partners : « la transformation digitale est bel et bien en marche. Les points d’entrée, la vitesse et les itinéraires empruntés par les entreprises sont foisonnants. Il demeure de nombreux freins, incluant en particulier les craintes relatives à la sécurité, citées en premier, à égalité avec le manque de ressources financières. Ce thème est mis en avant, aussi bien parmi les entreprises les plus avancées dans leur transformation que parmi celles qui le sont le moins. 78% des grandes entreprises réalisent pourtant régulièrement des tests de sécurité de leurs données contre des intrusions externes. Mais elles perçoivent que les hackers présentent toujours une longueur d’avance sur les responsables sécurité informatique.»
Selon Laurence Parisot, Vice-Présidente de l’Ifop : « le digital est une immense remise à zéro des compteurs des entreprises, les cartes sont entièrement rebattues entre les acteurs traditionnels et de nouveaux entrants qui proposent des offres de rupture. Le digital est une nécessité pour les grandes entreprises – et pas seulement pour elles, d’ailleurs – pour devenir agile, rapide, sur des marchés évoluant plus rapidement que jamais. »
Freins :
– 17% des entreprises le citent en premier, et 35% s’accordent à dire qu’il est le principal frein à leur transformation digitale.
– 35% des cas, les entreprises affirment que la résistance interne au changement est responsable de l’inertie voire du ralentissement vis-à-vis de la transformation digitale.
– 28% d’entre elles déclarent ne pas disposer des bonnes ressources en interne.
– 30% des entreprises freinent leur transition numérique pour des raisons de sécurité des données.
– 49 % le Comex s’implique fortement des entreprises interrogées.
39% des entreprises possèdent un CDO et la proportion monte à 49% dans le secteur des Services, et à 64% dans le CAC 40.
Chantiers de la transformation digitale :
– 44% d’entre elles offrent une expérience cross-canal à leurs clients.
– 82% proposent aux collaborateurs des formations pratiques sur l’utilisation du digital.
– 80% ont vu leur nombre de partenariats fortement progresser.
Le cross canal :
– 34% des entreprises l’ont mis en œuvre.
– Plus de la moitié des entreprises dans le commerce, moins de 20% dans l’industrie.
– 50% des entreprises effectue des exercices de prédiction de comportements clients.
Infographie :
Ce baromètre annuel, qui analyse la transformation digitale selon quatre axes principaux (l’expérience client, l’expérience collaborateur, la gouvernance et l’écosystème) permet d’étalonner un référentiel des pratiques digitales, des plus courantes aux plus innovantes, dont on pourra suivre l’évolution dans la durée. Il donne un éclairage inédit sur les pratiques digitales en France. Il établit aussi des profils qui donneront la possibilité aux entreprises de se situer et d’évaluer de façon plus objective leur retard ou avancée sur ces chantiers.