est un magazine féminin indépendant, s’adressant aux femmes urbaines et modernes qui recherchent le mieux-vivre : écologique, valeurs éthiques et solidaires, développement durable, bio et bien-être. Sa rédactrice en chef, Carol GALAND, nous éclaire sur la ligne éditoriale de ce mensuel atypique.
Quel est le positionnement de Shizen au sein de la galaxie des féminins ?
Shizen est né du constat qu’il manquait un magazine éthique, engagé dans une réflexion de fond sur la société et les lifestyles, au sein d’une presse féminine très traditionnelle et consumériste. Le magazine se veut alternatif et qualitatif : maquette soignée, beau papier, articles de fond et news produits, sur un ton léger mais intelligent, sans culpabilisation de nos lectrices.
Notre lecteur type est une femme urbaine 20-45 ans, toutes CSP confondues.
Dans une stratégie de visibilité et d’affinité avec sa cible, Shizen est distribué hors-kiosque (Paris et Province) dans une centaine de points de ventes urbains partageant les valeurs et la philosophie du magazine : magasins bio, mode éthique, coiffeurs, cafés et librairies alternatives…
Notre stratégie de distribution est efficiente et payante : le bouche à oreille est notre principal vecteur de croissance et le taux de conversion des ventes en abonnements est de 25%.
Nous diffusons actuellement à 3000 exemplaires avec pour objectif de passer à 10 000 cette année.
Quels types d’actualités reprenez vous ?
Qu’est-ce qui va faire que vous reprenez un communiqué de presse plutôt qu’un autre ?
Shizen s’adresse aux femmes qui veulent faire évoluer leurs habitudes de consommation. Nous sommes intéressés par tous types de communiqués de presse : high-tech, mode, tourisme solidaire, cuisine, maison, culture, initiatives locales et solidaires… L’idée restant de faire découvrir des marques et entreprises responsables, des produits et services éthiques, locaux, responsables, issus du recyclage.
Nous aimons les marques qui ont une démarche cohérente et sincère comme Couleur Caramel et Lush. Je ne reprends jamais les communiqués qui me paraissent être du greenwashing ou émis par des marques qui utilisent l’écologie dans un esprit mercantile et superficiel, sans jamais remettre en cause leur philosophie.
Nous interviewons bien évidemment des personnes spécialistes sur les sujets de fond que nous abordons. Nous effectuons aussi des recherches sur Internet, et les communiqués que nous recevons peuvent nous inspirer des idées d’articles. Nous testons également les produits que les attachés de presse nous proposent. Shizen est un magazine indépendant, qui ne fait pas de billets rémunérés ni de publi-reportage. En revanche, nous proposons des tarifs publicitaires modérés.
De quelle manière Shizen interagit-il avec sa communauté ?
Nous avons une communauté de lectrices et lecteurs fidèles et impliqués, notamment 1400 fans sur Facebook et plus de 400 followers sur Twitter. C’est très important pour nous de les fédérer car le bouche-à-oreille est essentiel dans la progression de notre audience. Nous organisons régulièrement des évènements pour aller à la rencontre de nos lecteurs, dans le respect des valeurs que nous partageons tous : nous avons célébré nos 1 an lors d’une grande fête à la Bellevilloise et nous allons inviter notre communauté autour d’un pique-nique cet été.
Propos recueillis par Alexia Guelte Morot, Responsable Communication Externe de l’Argus de la presse.