A cette occasion, Culture RP, partenaire de l’événement et membre du collège de blogueurs pour le prix de l’innovation digitale, a rencontré Jean-Félix Biosse Duplan, Président Vision Impact institute.
Vous êtes un des 20 membres du jury pour décerner le Grand prix de l’excellence marketing 2014. Quelles ont été vos motivations ?
Faire partie d’un jury c’est valoriser, mettre en avant, faire preuve de pédagogie. Bien entendu il y a sélection mais c’est avant tout une démarche positive et collective.
On peut toujours apprécier une campagne chez soi au coin du feu mais participer aux prix de l’excellence marketing de l’ADETEM c’est mieux !
Quels sont, selon vous, les facteurs clés de succès d’une stratégie de marketing ?
L’audace.
L’intuition, la connaissance des clients, la veille des concurrents, le budget, les outils ne sont pas suffisants s’il n’y a pas une volonté de dépasser le convenu et le consensus.
Avec intelligence et humour !
Quelle place accordez-vous au Digital dans les stratégies marketing ?
Majeure. Comment faire autrement ? C’est une nouvelle opportunité fantastique de rencontre et d’expression des clients.
C’est compliqué aussi car il faut suivre et comprendre les innovations quotidiennes, saisir les opportunités pour son propre business et rester lucide au milieu d’un fatras linguistique et technique souvent complexe.
A ce titre, les jeunes collaborateurs dans les équipes marketing sont un atout à ne pas négliger.
Au sein de votre entreprise, quelle est l’opération ou l’innovation marketing dont vous êtes le plus fier ?
L’innovation qui a constitué à monter ex nihilo l’Observatoire Vision Impact Institute, collecter une centaine d’ études mondiales sur le coût du mal voir, les mettre à disposition et constituer une communauté d’influenceurs sur une plate forme digitale www.visionimpactinstitute.org. Et commencer des actions de fond pour sensibiliser les pouvoirs publics dans le monde pour améliorer la situation des gens qui voient mal. Ceci en quelques mois avec une agence américaine, une équipe réduite à Paris et une évaluation systématique auprès des publics concernés.
Propos recueillis par Alexia Guelte Morot, Responsable Communication Externe de l’Argus de la presse.