#ParoledInfluenceur
A la rencontre de Guillaume Terrien : un influenceur à suivre dans son prochain tour du monde pour interviewer les communicants tout autour du globe !
J’ai eu le plaisir de rencontrer Guillaume Terrien, consultant digital indépendant, créateur du site WorldDigitalPeople.com et rédacteur en chef du magazine papier Influenth. Il se lance dans un projet de tour du monde à la rencontre des acteurs de la transformation digitale et des communicants aux quatre coins de la planète. Let’s ride !
Bonjour Guillaume et bienvenu sur Culture RP ! Le départ pour ton périple approche : peux-tu me parler de ce projet et de son contenu ?
Bonjour ! Et bien c’est un projet assez fou, à mi-chemin entre le professionnel et le personnel. En réalité, je rêve de visiter le monde depuis que je suis gosse… Après, on connaît tous les aléas du quotidien, de la carrière, des étapes à passer et on se fait happer dans une routine professionnelle captivante mais assez « french-centric ». Après quelques années d’expérience dans le digital, entre création de startups et gestion du pôle digital d’une agence de communication corporate, je me suis réveillé un matin en me disant que j’avais envie et besoin d’un nouveau défi qui pourrait lier mon métier à ma passion du voyage. Une manière de casser la routine, d’élargir mon réseau et surtout d’ouvrir mon esprit en découvrant d’autres façons de travailler, d’autres pratiques et contraintes et, évidemment, d’autres personnalités !
Tu lances donc le site WorldDigitalPeople.com sur lequel tu vas écrire des séries de portraits d’acteurs de la transformation digitale. Comment t’est venue cette idée ?
D’abord, j’ai toujours beaucoup aimé écrire ! Dans ma vie « privée », j’écris des romans et autres recueils de nouvelles par exemple et j’essaie au maximum de combiner cet attrait pour l’écriture à mon métier. Je réalisais des portraits d’influenceurs pour le blog de l’agence et ça m’a permis de rencontrer de nombreuses personnes expertes et passionnantes qui se reconnaîtront. J’ai constaté que c’était un excellent moyen de créer des relations « IRL » et de casser la frontière numérique pour entrer dans des relations plus humaines. Quand j’ai pris la décision de partir dans ce périple, il m’a paru naturel de prolonger ce plaisir à l’international et de dévoiler ces personnalités du monde digital et leur quotidien qu’on connaît assez peu en France. C’est l’objectif de ces portraits multimédias que je vais intégrer sur WDP.
Outre ces portraits, quelles vont être tes autres activités pendant ton périple ?
Je vais continuer à écrire et produire du contenu autour de ces thématiques numériques. En tant que pigiste pour certains médias partenaires off & online, je vais réaliser des interviews de communicants – annonceurs, agences ou influenceurs – dans la vingtaine de pays par lesquels je passe et je travaille en parallèle pour certaines marques afin de leur produire du contenu à destination de leurs réseaux sociaux tout en continuant, je l’espère, à rédiger pour le magazine papier Influenth.
Parlons d’INFLUENTH. J’ai reçu les deux 1er magazines papier INFLUENTH : Pourquoi un papier en plus du Webmagazine ?
C’est principalement une histoire de rencontre, de feeling et d’envie. Le WebMag INFLUENTH a été créé par Soraya Khireddine en 2016. De mon côté, je suis arrivé dans l’aventure à la suite d’une collaboration avec Soraya pour un client commun. Je trouvais son approche intéressante et j’ai donc décidé de réaliser son portrait pour le blog de mon ancienne agence Alchimia Communication et ça a « matché ». Au départ, ce sont nos points communs qui nous ont rapproché et, au fil de nos discussions, nous avons eu envie de collaborer sur un magazine papier. Le papier nous sert à jouer sur l’ironie d’un secteur digitalisé qui est donc décrypté sur des pages « physiques ». L’idée était de créer un « objet » esthétique que nous pourrions envoyer à nos contacts agences, annonceurs et influenceurs.
Ma première réaction quand j’ai reçu le magazine INFLUENTH a été l’étonnement, dû à un format court pour du papier et un contenu très « snackable ». On sent tout de suite que ce média est issu du digital.
Aujourd’hui, le niveau de maturité des annonceurs et des agences au sujet de l’influence est extrêmement disparate. On a dû trouver un équilibre au niveau des contenus pour parler de manière pédagogique et pertinente à tous ces acteurs. Soraya est plus dans une vision claire, pédagogue des informations. De mon côté, je suis plus axé à proposer des articles pour une cible d’experts dans l’univers du marketing d’influence. On ne veut pas traiter nos audiences comme des enfants et avons essayé de trouver un équilibre des contenus, d’articles un peu longs et un peu techniques à des articles plus légers qui permettent à tout à chacun de s’approprier les sujets.
Toi qui baignes dans ce marché de l’influence, as-tu une définition de ce qu’est un influenceur ?
Pour moi un influenceur est avant tout un « producteur-prescripteur ». Un producteur de contenu quel qu’il soit mais qui est un expert dans son domaine, doublé d’un prescripteur parce qu’il trace son chemin par une singularité forte tout en défendant des valeurs et en générant un engagement fort auprès de ses communautés. Pour simplifier un influenceur est un expert qui est capable de produire un contenu qui génère de l’engagement.
La 2ème édition du Mag INFLUENTH était dédié aux Fakes Influencers. C’est un phénomène qui t’inquiète ?
Oui car les fakes Influenceurs font du mal à tous les acteurs du marché. De mon point de vue, il est très clair que tout le monde n’est pas influenceur contrairement à ce que l’on peut entendre !
Nous assistons déjà à une fracture entre les simples curateurs d’informations et les créateurs de contenus originaux. Ce qui est certain, c’est que le pouvoir de prescription est plus impactant lorsque l’auteur propose un contenu créatif et personnel par rapport à celui qui propose simplement de diffuser lesdits contenus.
Les « vrais » influenceurs se considèrent comme experts avant d’être influenceurs. Personne ne peut et ne doit s’extraire d’une expertise au profit de la seule influence sous peine de disparaître.
Dernière question : tu peux nous donner le nom d’un influenceur comme tu les aimes. Un influenceur de talent qui t’inspire et qui garde sa liberté et son indépendance ?
En « consumer », je citerais Wass Freestyle ! Il a d’ailleurs fait la couverture du 1er numéro papier d’INFLUENTH. Pour l’aspect « business », j’aime assez la façon dont Anthony Rochand, Catherine Cervoni ou Caroline Faillet parlent des sujets de communication digitale mais il y en a encore beaucoup d’autres que je suis / lis avec grand plaisir ! Sans oublier toutes ces personnes que je vais rencontrer pendant mon périple. Impatient d’y être et si les lecteurs ont des personnalités intéressantes à me soumettre, qu’ils n’hésitent pas!
Merci Guillaume d’avoir répondu à nos questions.
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Cyndie Bettant
Directrice Publication Culture RP