La famille des innovations conçues pour faciliter la vie de supermarché du consommateur ne cesse de s’agrandir. Le nouveau né est nord-américain et entend réduire le temps passé à scanner nos produits à la caisse.
La grande distribution va-t-elle adhérer ?
Le temps c’est de l’argent ? Si le dicton gagnerait à être moins galvaudé, il abrite encore quelques vérités. L’employé ou le consommateur qui a déjà connu les délices du code barre qui refuse de se faire scanner appréciera lui aussi la création du designer Seokim Kang, professeur à l’université d’Arizona et ancien pédagogue à Columbia : le doigt scanner. Pour les acteurs de la grande distribution, réduire le temps passé à la caisse par les clients constitue un gain de productivité très courtisé.
Le « Finger scanner » se porte comme un dé à coudre, indique le prix de chaque produit, prend très peu de place et permet, selon son créateur, de réduire le temps de scannage de chaque achat de 10 à 2 secondes. Faites le calcul sur une caisse à plus de 200 clients dans la journée et le gain pour le magasin offre des perspectives logistiques et économiques très intéressantes.
L’autre atout de séduction de l’innovation, c’est qu’elle laisse plus de liberté aux mains lors de la manipulation des produits. Et puis, qu’il y a-t-il de plus simple que de passer son doigt devant un code barre pour valider l’achat et vérifier le prix en temps réel ? Pour Seokim Kang, son invention réunit tous les atouts du passage en caisse facile et rapide. Les chaînes d’hyper et supermarché vont-elles adhérer au concept et en permettre sa commercialisation ? En quête de changements et de neuf, la grande distribution aurait tout à y gagner.
S’il n’est pas un objet connecté de customisation marketing, comme l’étagère intelligente de Mondelez, le doigt scanner s’inscrit dans la lignée de la reconnaissance faciale comme moyen de paiement, ou comment régler la note sans sortir son portefeuille.
Source : influencia
Benjamin Adler / @BenjaminAdlerLA