Les trois temps forts d’une communication pour le monde de l’art en temps de crise

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Tribune de François Blanc, fondateur de COMMUNIC’ART : Le monde de l’Art était mal préparé à communiquer aux premières heures du confinement

#ParoledAgence

Quand l’humanité vit une tragédie, l’art est une ancre, un totem, un baume et une boussole.

François Blanc, fondateur de COMMUNIC’ART

Le monde de l’Art, bien au-delà du marché de la Culture, était mal préparé à communiquer aux premières heures du confinement. En tant que secteur économique dopé aux événements, il a subi comme une punition divine les premiers effets destructeurs du Covid-19.

Un secteur sous le choc

Les organisateurs de foires qui structuraient le marché de l’Art contemporain, de reports en annulations, faisaient face à de lourdes demandes de remboursements, consenties ou pas, à leur clients, galeries exposantes.

Les galeristes qui s’y disputaient les stands, et les collectionneurs, étaient pris à la gorge ! Les artistes qui incitaient leurs galeristes à chercher des clients toujours plus loin, les collectionneurs qui faisaient leurs emplettes sans se préoccuper de l’empreinte carbone, tous étaient à l’arrêt.

J’ai recommandé à tous d’exprimer tout de suite un message de mobilisation.

Les musées qui rivalisaient d’expositions « blockbuster » pour attirer les sponsors et les donateurs se retrouvaient pris à contre-pied, eux aussi. Quant à la presse spécialisée, qui rend compte et met en scène ce monde-là, elle était sous le choc. Pour répondre à cette situation d’effondrement nous avons pris en considération trois moments décisifs pour des prises de parole et d’actions.

  • D’abord, pour chasser cette détresse nébuleuse, il fallait, sans attendre, parler vite et fort.
  • Ensuite apprécier la période comme un accélérateur pour l’intégration des technologies et pratiques que le monde de l’art tardait depuis des lustres à mettre en oeuvre et pousser à l’appropriation des technologies de l’information jusqu’içi négligées.
  • Enfin, considérer le rôle majeur, car structurant, de la presse de qualité et en faire un partenaire indispensable de la reconstruction du monde de l’Art. Donc la soutenir par des plans media et l’abonnement.

Digitalisation des relations presse et influence
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La confiance est un fil de soie

Quand les mesures exceptionnelles de confinement sectionnent les liens physiques, ce fil de soie de la confiance est une ligne de vie, qu’il faut protéger pour traverser l’épreuve ensemble et en sortir grandis. L’urgence était de s’exprimer, d’échanger et de sauvegarder le lien. De parler vite et fort.

La feuille de route était claire : chacun à son poste ! Artistes, galeristes, centres d’art, musées, fondations, foires, journalistes et médias devaient réaffirmer leur identité et leur utilité. Pour paraphraser Camus « la seule façon de lutter contre la peste, c’est l’honnêteté… dans mon cas, je sais qu’elle consiste à faire mon métier ».

Le coup de frein planétaire n’affecte pas la raison d’être de chaque métier, mais oblige simplement à se réadapter pour tenir compte des circonstances. Les journalistes, qui ressentaient le même doute existentiel, ont, je peux en témoigner, particulièrement bien réagi à cette communication fondée sur l’honneur d’un métier et tournée vers l’action.

Dès le lundi 16 mars, nous avons augmenté la visibilité de nos clients, galeries et institutions, en sponsorisant massivement les posts, en développant des plans d’action et de communication dédiés, avec le soutien de nos équipes conseils et techniques.

Considérons la crise comme un Lab, un accélérateur de transformation, bénéfique pour un monde de l’art qui résistait.

François Blanc, fondateur de COMMUNIC’ART

L’épidémie est un désastre humain, mais la crise, en soi, est un accélérateur d’innovation. La crise est un lab’, un accélérateur de transformation.

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Le digital au service de l’art

La situation, qui oblige chacun, emporte les réticences qui subsistaient sur une mutation ethnologique et civilisationnelle bien plus que simplement technologique. Le numérique, comme toute chose, peut et doit être pensé pour servir au mieux les artistes, les oeuvres, la diffusion et la compréhension de l’Art.

Parmi les destinataires d’un message digital, il se trouvera toujours des personnes pour considérer qu’ils en ont vu assez. Mais la plupart y découvriront quelque chose qu’ils ignoraient et n’auront qu’une envie : en savoir plus, venir voir en vrai et faire leur expérience !

Les acteurs qui avaient pris de l’avance sur la digitalisation sont confortés : ils ont pu immédiatement basculer leur communication vers le numérique. Pour les autres, qui n’aiment rien d’autre que de caresser leurs habitudes et se méfient instinctivement de ceux qui maitrisent une technique qui leur échappe, cette crise offre sans doute une « nouvelle chance ».

Inutile d’être « geek » pour admettre que les moyens technologiques ne sont pas des substituts à l’expérience physique d’une oeuvre, mais une invitation à venir, le moment venu, rencontrer un artiste, visiter une galerie, un musée, une fondation.

De longue date, Communic’Art a travaillé son audience sur Facebook, Twitter et Instagram, Linked’In et mis cette puissance au service de ses clients. Relations presse, Internet, Réseaux sociaux, Plan media, sont indissociables. Jour après jour nous avons inscrit, cette démarche dans la durée, au profit de nos clients.

L’effet a été immédiatement mesurable : chacun a pu renforcer ses liens commerciaux et d’influence, élargir ses communautés, continuer son métier, construire des projets, s’adapter au fil des événements. Et le faire savoir !

L’audience des réseaux sociaux et celle de la presse ont progressé ensemble. On va enfin pouvoir proposer des stratégies de communication qui marchent sur leurs deux pieds.

François Blanc, fondateur de COMMUNIC’ART

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L’importance de la presse

Pendant le confinement, la presse a fait de la place aux acteurs qui faisaient l’effort de se tenir debout et qui savaient faire partager leurs espoirs, leurs valeurs et leurs idées simples et pratiques.

Le krach des revenus publicitaires est un drame, mais j’observe toutefois que le besoin d’informations fiables renforce les marques de presse déjà puissantes.

Le rôle de la presse est plus important que jamais. Les grandes marques de presse du monde l’art, tout comme les quotidiens et les news, sont garantes de la qualité des informations. Leurs articles sont particulièrement suivis, lus partagés. Tous les titres sur l’internet voient leurs abonnements progresser.

Toutes les rédactions se sont mises à travailler autrement, sans s’arrêter aux frontières ineptes entre vidéo, podcast, post Instagram, etc.

La presse, les journalistes participent de la reconstruction à l’oeuvre dans le monde de l’art par ce qu’ils disent et analysent. Nous avons recommandé à nos clients de soutenir la presse en continuant d’être annonceurs et visibles dans leurs pages et sur les écrans.

Par ailleurs les journalistes professionnels ont plus que jamais besoin d’un contrat de confiance avec leurs informateurs. Dans la bataille de la crédibilité, engagée contre les informateurs plus ou moins indépendants, plus ou moins sérieux, plus ou moins bien intentionnés, ils cherchent à s’appuyer sur des sources fiables.

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La qualité des agences et leurs chargés de relations presse est majeur

La bonne nouvelle de cette crise, c’est que l’audience des réseaux sociaux et celle de la presse ont progressé ensemble. On va enfin pouvoir tourner la page d’un débat creux entre numérique et physique pour proposer des stratégies de communication qui marchent sur leurs deux pieds.

On constatera, lorsque l’heure du bilan sera venue, que cette crise a permis à certains acteurs de renouer des liens de confiance avec une presse elle-même réhabilitée auprès des lecteurs.

C’est le moment pour soutenir ces titres, d’un point de vue publicitaire et par l’abonnement.

Tribune de François Blanc, fondateur de COMMUNIC’ART, Agence fondée en 2004, conseiller des professionnels du monde de la culture, de l’art du design et de l’architecture. Stratégie, relations presse, e-reputation / réseaux sociaux, éditions

Le blog de Communic’art : https://www.communicart.fr/art-360

Marc Michiels

Marc Michiels

Rédacteur en chef Culture RP, Content Marketing et Social Média Manager : « Donner la parole à l’autre sous la forme d’une tribune, une interview, est en quelque sorte se donner à lire ; comme une part de vérité commune, pour qu'apparaisse le sens sous le signe… ». / Retrouvez-moi sur LinkedIn

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