Qu’attendez-vous pour être sur la même longueur d’ondes?

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Quand vous comprenez quelqu’un, vous vous dites « on est sur la même longueur d’ondes ». C’est exactement ce qui s’est passé lorsque pour Culture RP, nous sommes allés à la rencontre de Serge. Serge Beyer, le papa de Longueur d’ondes justement. Un journal comme parfois on se dit qu’il devrait en exister davantage. Un journal qui propose une véritable information, faite maison, bien pensée, recherchée… Bref : unique ! Un journal d’info, de culture, de proximité et vraiment pas de lieux communs. …Si vous rencontrez Serge un jour, vous comprendrez pourquoi. D’ailleurs, si vous êtes « business angel », vous ne savez pas à quel point vous seriez faits pour vous entendre !… Rencontrez-le à Paris, son univers vous parlera.

Longueur d’ondes, c’est l’histoire d’une bande de passionnés de musique, une équipe de découvreurs de pépites musicales, et de gens qui savent de quoi ils parlent ! Au Québec, en Suisse, en France et en Belgique (rien que ça !), le magazine propose gratuitement à ses lecteurs de parcourir l’univers musical d’artistes peu connus, de « talents en devenir ». Longueur d’ondes cible les jeunes urbains (et les moins jeunes aussi…) et se fait propulseur de talents, comme à l’époque : M, Noir Désir, et plus récemment Grand Corps Malade, Giedré ou encore Sexy Sushi. Un partenariat avec Deezer permet d’ailleurs d’écouter les chroniques et les albums présentés dans le magazine.

Il y a 17 ans, Serge a réussi à construire un réseau de distribution digne de ce nom en faisant la tournée des différents points qui le soutiennent aujourd’hui (citons parmi eux les médiathèques, les magasins Cultura, O’CD et les espaces culturels Leclerc, les salles de spectacle). Là encore, passion, conviction et ténacité ont donné des ailes au magazine. Aujourd’hui, il pourrait sans complexe avoir comme partenaire une radio musicale destinée aux 20-35 ans (type Le Mouv’ par exemple), une compagnie d’aviation (Air quelque chose), des clubs sportifs (Club Med Gym, Moving…) ou des marques de vêtements (Urban Street, Redskins, Vans ?…) pour voir l’avenir en rose et vraiment décoller. Car malgré la qualité d’un contenu qui ne tarit pas, et d’un lectorat qui ne demande qu’à grandir avec son réseau de distribution, le gratuit ne paie pas mon bon monsieur !

…Alors qui sait ?! …2014 sera peut-être une année de renouveau, de bonnes nouvelles ! Parce que dans sa hotte, le père Noël a apporté une nouvelle formule qui permettra au lecteur d’identifier clairement les pages « découvertes », « entrevues », « coulisses » et « chroniques ». Sur internet, les articles proposés sont encore différents de ceux publiés en print, ce qui enrichit encore l’information. Pour les soirées Longueur d’ondes, mise en live du magazine au Pan Piper, Serge parle avec les artistes après le spectacle. Une autre façon d’approcher l’humain au-delà de l’artiste. Une autre façon de faire du journalisme aussi : sur le terrain, comme beaucoup l’envient désormais.

Secrètement, Serge rêve de développer les atouts fondamentaux pour grandir demain : s’offrir la contribution d’un community manager passionné serait un must ! Accumuler les followers sur Twitter, les « j’aime » sur Facebook, les fans et tant de passionnés représente très certainement une voie d’avenir pour le petit gratuit qui a commencé en noir et blanc il y a 30 ans. …Une belle carrière qui mérite d’être soutenue non ?

INTERVIEW :

 

Comment déterminez-vous les sujets que vous sélectionnez pour Longueur d’ondes de façon générale, et quels seront les temps forts de l’année qui débute ? (annoncez par exemple les articles forts du prochain numéro et les pistes de ceux qui ponctueront l’année)

Les sujets sont inspirés de la scène pour les artistes (on fonctionne au feeling, au ressenti) et des sujets d’actualité pour les dossiers et enquêtes.

Comment fonctionne la rédaction du magazine : vous êtes peu nombreux en tant que permanents, quelles sont les motivations des journalistes qui participent et quelles sont vos relations avec eux ?

Une vingtaine de pigistes à Paris, une dizaine à Bordeaux et 6 à Montréal. L’unité ? Leur passion de la musique et de l’écriture. L’envie de faire partager leurs coups de coeur aux lecteurs et de propager la bonne nouvelle sur 100 000 exemplaires !

Le magazine présente une vraie longévité, a développé un réseau de distribution original et unique à la fois en France et au-delà : vous avez déployé une énergie considérable pour assurer son développement. Comment êtes-vous parvenu à fonder des relations aussi durables et fortes avec votre public ?

Etre au coeur de la vie musicale de l’espace francophone dans l’écriture (et les photos… j’y tiens, pas de photos de presse), être présent partout et là où la musique se « consomme » (salles, disquaires – ce qu’il en reste – ou médiathèques et studios), exprimer simplement ce que l’on ressent sans se prendre la tête, raconter nos coups de coeur et être sincères, ça suffit pour que les gens se reconnaissent et nous suivent…

Quelle est votre stratégie de communication sur les médias sociaux sachant que l’âge de vos lecteurs est surtout compris entre 20 et 40 ans?

Faire connaitre ce que l’on fait est le plus gros travail. Partager en direct les festivals ou les concerts, multiplier les chroniques qui peuvent se lire et s’écouter en même temps (grâce à Deezer), relayer les clips les plus pertinents…

Au sujet du web aujourd’hui, un terme est souvent cité : l’engagement. Quelle définition en donneriez-vous ? Pensez-vous qu’il soit adapté aux pratiques de vos lecteurs, et comment cela se traduit-il?

Par notre travail de recherche et de présentation du milieu musical culturel au sens large, nous nous engageons. Tout est engagement. Nous lire et nous suivre est un engagement. Les retours des artistes et des lecteurs sont notre « paye ». Nous nous sentons utiles. Modestement nous avons l’impression de changer le monde en proposant des alternatives musicales au pré-digéré à consommer… Sommes-nous les « bios » de la culture ? 🙂

Après le succès de votre soirée pour les 30 ans du magazine au Pan Piper à Paris, Longueur d’ondes pourrait-il devenir un jour partenaire dans l’organisation de concerts ?

Nous travaillons à la prochaine soirée (en mai) et avec la direction du Pan nous pensons proposer une « Soirée Détonante » à chaque parution du mag. Et nous rêvons à un grand week-end de festival…

Propos recueillis par Barbara Letscher

Un petit rayon de Com'

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