FORT et CLAIR est une agence de relations presse-relations publiques fondée par Laurence Desmousseaux, avec la complicité de Jeannine Coureau, fortes de leurs vingt ans d’expertise dans les domaines du Luxe, de la Gastronomie, du Vin, de l’Art de Vivre et de l’Internet.
Pour vous en quoi consiste un bon accompagnement client et quelles en sont les différentes étapes?
Cela peut paraître une évidence mais une compréhension complète des besoins du client et un commun accord sur la stratégie et les objectifs sont essentiels.
Nous définissons ensemble une stratégie globale de communication qui s’intègre dans son business plan et prend notamment en compte ses objectifs marketing. Puis, nous déclinons avec les différentes sortes de supports (presse écrite, web, radio et TV), les blogueurs, et bien entendu une visibilité et une animation sur les réseaux sociaux.
Quelles sont les 5 campagnes communication de marques dont vous êtes les plus fières à l’agence ?
Cette année. Dans l’ordre chronologique: l’ouverture du M de Megève nouvel hôtel 5*, le lancement des Nouveaux Ateliers de Cuisine de La Maison Arabe à Marrakech, le partenariat entre Inès de la Fressange et La Tarte Tropézienne, le lancement des nouveaux millésimes des Maisons de champagne Salon et Delamotte et le lancement des « Spécialistes » pour le Consortium du Jambon de Parme.
A l’occasion de la Semaine internationale de la Mesure et de l’Évaluation de l‘AMEC, les agences conseil en relations publics, les acteurs de la veille et de l’analyse media et les principales associations représentatives de la communication en France ont présenté mardi 16 septembre au Syntec RP le premier « Référentiel de la Mesure des relations publics ». Que peut apporter selon vous ce référentiel ?
Ce référentiel est une véritable attente de tous les professionnels sérieux qui depuis parfois de longues années démontrent la qualité de leurs prestations à leurs clients.
Ces derniers pourront de mieux en mieux choisir parmi une offre foisonnante mais qui recouvre des réalités diverses.
Un process plus fouillé et sophistiqué que les équivalences publicitaires pratiquées précédemment: nous sommes en train de le mettre en place dans nos comptes rendus clients.
Le Co-branding est un partenariat de marques entre 2 ou plusieurs fournisseurs, l’objectif étant de combiner les forces de ces 2 marques. J’ai en mémoire les événements pour le restaurant Gyoza Bar avec la marque de bière japonaise Kirin, Sola en partenariat avec la compagnie Japan Airlines. Quelles synergies sont sous-entendues derrière ces communications et y a t-il des bonnes et des mauvaises pratiques?
Tant que les deux marques évoluent dans des univers similaires, dans lesquels leurs publics se retrouvent et s’enrichissent de ce rapprochement, c’est évidemment toujours intéressant. Dans nos métiers, les partenariats Image sont ceux qui nous permettent de mieux communiquer, comme lorsque nous avons instauré en juin 2014 un co-branding entre Inès de la Fressange et notre client La Tarte Tropézienne, pour lequel la créatrice native de Gassin à habillé la boite de baby Trop’ La Tarte Tropézienne, gâteau mythique de Saint-Tropez. Ou encore quand le duo d’artistes contemporains None Futbol Club s’est rapproché du caramélier Henry Le Roux pour réaliser un bodybuilder grandeur nature en caramel présenté à l’exposition « Cookbook – L’art et le processus culinaire » du 17 octobre au 17 novembre 2013, au Palais des Beaux Arts de Paris; ou encore la diffusion par le site de streaming musical haut de gamme Qobuz du concert de jazz « Hear Palmer » de Château Palmer, grand cru classé de Margaux.
Comment envisagez-vous les relations avec les journalistes ?
La clé de la relation avec les journalistes c’est la confiance.
Ils attendent des professionnels de la communication qu’ils connaissent leurs besoins, leurs contraintes. Et quand ils connaissent ces professionnels depuis de nombreuses années c’est encore mieux !
Vous semblez préférer la proximité réelle à l’utilisation des médias sociaux pour la communication de vos clients, pourquoi ?
Nous travaillons sur le web depuis sa création ou presque et nous avons été précurseurs dans de nombreux domaines (lancement de nombreux sites internet de vente on-line).
En revanche les réseaux sociaux, même s’ils sont essentiels ne suppriment pas les médias traditionnels.
Il se trouve qu’aujourd’hui notre portefeuille de clients avec des marques de produits de bouche, des vins, des champagnes, des restaurants et leurs chefs, des hôtels nous permet d’organiser des dégustations, des voyages de presse découverte, des déjeuners de presse: il n’y a rien de mieux que le partage pour appréhender la Gastronomie au sens large, synonyme de générosité. Mais, nous mettons en place également d’autres moyens que les rencontres: des portages aux journalistes et blogueurs, des jeux concours à l’adresse du grand public (concert de M à Ramatuelle pour l’Hôtel 5* le M de Megève, frozen yogurt Dip & Go…) via Twitter ou Facebook, gestion des comptes Twitter, Facebook, Pinterest des différentes marques.
Comment voyez-vous l’évolution de votre profession, les relations publics sont-elles à réinventer ?
Depuis quelques années, le journalisme a vraiment évolué, des nouveaux métiers sont apparus dans le monde de la communication: notre métier doit s’adapter à ces changements. Et c’est à nous de faire également passer le message à nos clients.
Andy Wharhol disait que dans l’avenir chacun aurait son quart d’heure de gloire, en fait chacun, même si ça ne donne pas toujours la gloire, chacun se transforme en journaliste. Tout change y compris les métiers de journaliste et ceux de la communication.
En fait, et les clients le savent bien, la communication est désormais partie intégrante de la stratégie et du business plan et nous intervenons de plus en plus en amont de la décision stratégique. Ce ne sont pas seulement des experts en communication dont les marques ont besoin mais des généralistes qui comprennent parfaitement et parfois participent aux décisions essentielles des entreprises.