Culture RP a rencontré Anne Clément, directrice du développement, marketing et communication de Smart Agence.
Vous avez été nommé récemment au poste de Directrice du Développement, Marketing et Communication de Smart Agence, pouvez vous nous décrire votre parcours?
Des études marketing et un double parcours : 1/ annonceur : études marketing puis service communication dans une filiale de France Telecom et 2/ agences de communication dont Uniteam (marketing services), Groupe Publicis (corporate business).
Quelles sont les valeurs de Smart Agence?
Une équipe d’une vingtaine de personnes animée depuis 10 ans par l’esprit du compagnonnage et fédérée autour de 5 valeurs : Singularité, Maîtrise, Agilité, Respect, Transversalité
Quelle est votre journée type en tant que directrice du Développement, Marketing et Communication?
Un partage entre les actions new business (identification appel d’offres, réponse compétitions, animation équipe projets avant vente), les sujets marketing (nouvelle offre, stratégie commerciale, veille, étude partenariats), et les dossiers communication (networking, RP, supports : leaflet, site, newsletter).
Une journée cadencée par des plages de réflexion (écriture, lecture), a minima 2 réunions (organisation, suivi de projets, ateliers de travail, points en cours) et de nombreux échanges internes et externes via téléphone / email / chat.
J’ai, de fait, un emploi du temps assez souple qui me permet de m’organiser en fonction des échéances notamment business.
Quelle utilisation des réseaux sociaux faites-vous (personnellement et/ou pour l’agence)?
N’étant pas digitalnative l’utilisation des réseaux sociaux n’est pas intuitive pour moi. Ma page perso FB est pour le moins minimaliste et mon recours à Instagram, Snapchat, Skype, et autre Facetime pour le moins parcimonieux.
Depuis mon arrivée chez Smart Agence mon comportement en la matière a bien sûr évolué. Viadeo et LinkedIn me permettent de rester en contact avec un réseau professionnel construit depuis de nombreuses années et sont une bonne source d’information pour une première connaissance des interlocuteurs que je vais rencontrer par exemple. Je les consulte presque quotidiennement.
En arrivant, j’ai choisi de mettre à plat l’écosystème digital de la prise de parole de l’agence.
Aujourd’hui nous sommes en train de construire un ensemble cohérent comprenant un site (V2 en cours), un blog (mise en ligne dans les jours prochains), un compte FB (regard interne de la vie de l’agence), 1 filTwitter (que j’anime), une chaîne Vimeo,…
Mais je m’aperçois que nous sommes plus réactifs pour nos clients que pour nous-mêmes comme cela est souvent le cas en agence !
Quelle campagne de communication à laquelle vous avez pris part vous a la plus marqué, et celle dont vous êtes la plus fière ?
J’ai eu l’opportunité de participer à de nombreuses et diverses communications sur plein de sujets différents. La campagne de communication pour l’EFS sur le don du sang où la création faisait référence au jeu du scrabble « si vous avez cette lettre… vous pouvez sauver une vie » reste gravée dans ma mémoire et mon cœur. Plus récemment je suis très fière d’être dans l’équipe choisie par la grande chancellerie de la Légion d’honneur pour doter cette institution prestigieuse d’un site internet à la fois élégant, moderne et clair.
Votre agence est spécialisée dans le digital, comment voyez-vous l’avenir de celui-ci, dans un monde de plus en plus avide de nouvelles technologies?
Cette course à toujours davantage de nouveautés technologiques amène une dérive : celle de penser solutions avant de raisonner objectifs.
Interactivité, interconnexion,..: les annonceurs sont interpellés par un champ des possibles digitaux exponentiel. A mes yeux, l’innovation aujourd’hui est moins dans la nouveauté technologique que dans l’usage qui est fait des services ;
le challenge d’une agence de communication digitale est de parler utilité et faire rêver en même temps.
C’est pourquoi chez Smart nous nous attachons au design de services plus qu’à la mise en place d’une énième nouveauté.
Notre approche design thinking permet d’ailleurs de ne pas « focuser » sur les solutions mais bien d’aborder un sujet dans son système global et de parler d’abord des objectifs pour ensuite confronter les réponses possibles : s’interroger sur le pourquoi avant de se poser la question du comment.