Culture RP a rencontré Thierry Reboul, fondateur de l’Agence de communication événementielle grand public Ubi Bene.
Pouvez-vous nous raconter votre parcours?
Ancien Directeur publicité d’Air France puis Directeur Communication Adjoint d’Alcatel, j’ai quitté le monde de l’entreprise il y a 15 ans, à 34 ans, pour créer Ubi Bene.
Quelles sont les spécificités de votre agence?
C’est l’une des seules. Peut être même la seule agence dédiée à l’événement grand public. 99 % de nos opérations s’adressent aux consommateurs et/ou aux citoyens.
Quel est le rôle des réseaux sociaux dans vos stratégies de communication?
Ils sont dans la plupart des cas d’abord une caisse de résonance.
Ils ont modifié notre métier : avant seules les retombées presse servaient d’amplificateur. Maintenant les retombées viennent aussi et parfois même d’abord du social.
Ça permet de proposer des idées qui ne touchent que peu de personnes… mais dont tout le monde va parler sur les réseaux.
Vous accompagnez depuis plusieurs années IKEA dans leurs opérations événementielles. Comment arrivez-vous à vous renouveler et à être sans cesse plus créatif?
Bonne question. Je ne sais pas. J’avoue que ça m’inquiète souvent. Mais pour le moment on s’en sort pas trop mal. Le charme de la création….
Sérieux il n’y a pas de recette. Peut être un peu de talent mais surtout beaucoup de boulot.
Si vous ne deviez retenir que 2 opérations dont vous êtes le plus fier, quelles seraient elles?
Celles que l’on n’a pas encore faites. Ou celles que l’on ne fera peut être jamais. On a un carton plein de projets que l’on a pas réussi à vendre..,
On les garde au chaud.
Sinon en fera un livre.
Ceux qui le liront passeront un bon moment.
Sinon on garde toujours une tendresse particulière pour le petit dernier. La destruction du bus de Knysna pour Adidas en l’occurrence.
Énorme carton d’audience, de la polémique.
Tout ce que j’aime.
Propos recueillis par Alexia Guelte Morot, Responsable Communication Externe de l’Argus de la presse.