Equipe de France : Qui sont les twittos les plus efficaces parmi les 23 joueurs sélectionnés pour le Brésil ?

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Le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, a officiellement dévoilé sa liste des 23 qui défendront les couleurs nationales lors de la Coupe du monde de football au Brésil du 12 juin au 13 juillet prochain. A peine était-elle dévoilée que la compagne du recalé Samir Nasri s’est mise à invectiver vulgairement le coach bleu sur Twitter avant de s’excuser platement puis d’être poursuivie en justice pour injures publiques. Cette anecdote qui a fait beaucoup jaser n’est probablement qu’un avant-goût de la compétition mondiale où Twitter sera très sûrement le 24ème homme gazouillant depuis les vestiaires, le banc de touche ou les tribunes. Les médias sociaux sont désormais au cœur des compos d’équipe et des débats. Raison de plus pour se livrer à un petit inventaire des usages numériques des 23 heureux élus !

C’est une certitude quasiment acquise. Les réseaux sociaux seront de la partie sitôt rejoints les camps de base des 32 sélections en lice pour décrocher la 20ème Coupe du monde et pouvoir coudre la prestigieuse étoile sur le maillot national attestant du sacre mondial. Déjà en 2010, le digital avait largement bruissé autour des piteuses pantalonnades des joueurs de l’équipe de France et du vaudeville à rebondissements qui s’était ensuivi après l’élimination express des Bleus. Quatre ans plus tard, les réseaux sociaux contribuent désormais grandement au tempo médiatique des grands événements sportifs. Les Jeux Olympiques d’été à Londres en 2012 puis ceux d’hiver à Sotchi cette année ont largement démontré qu’il devenait de plus en plus complexe de juguler l’expression des sportifs pendant la compétition.

Dans une interview donnée cette semaine à France Football, le sélectionneur Didier Deschamps est pleinement conscient de l’enjeu (1) : « Quand les joueurs vont se réveiller à 8 ou 9 heures, ce sera déjà le début de l’après-midi en France et il y aura déjà plein de choses qui auront pu se passer, se dire et s’écrire (…) avec des matches, des débats, des petites phrases, des polémiques ». Plus loin, l’ancien mondialiste vainqueur de 1998 ajoute (2) : « Désormais, tout le monde veut créer le buzz en permanence, faire un effet d’annonce ou sortir une info à partir de quelque chose qui n’en est pas une, voire souvent à partir de rien. Les réseaux sociaux ne font qu’accentuer le phénomène ». Sans présager de prochains bad buzz ou de fails émanant des joueurs sélectionnés, le Blog du Communicant a voulu profiter de l’imminence du coup d’envoi pour passer au crible l’engagement digital des 23 qui doivent de surcroît nous faire oublier la calamiteuse campagne de 2010 en Afrique du Sud. Alors qui sont les titulaires incontestés sur la pelouse des médias sociaux ?

Gardiens : L’angoisse au moment du tweet ?

Gardien de but a toujours été un poste à part dans une équipe de football. Il suffit d’un ballon relâché, d’un plongeon mal assuré ou d’une sortie intempestive pour que la tournure d’un match s’en ressente et que les foudres du public s’abattent sur le malheureux impétrant. Protéger les filets est un sacerdoce qui n’admet guère la moindre erreur. En observant la présence numérique des trois gardiens de l’équipe de France, on a nettement l’impression que la vigilance des portiers est du même acabit.

Pour le troisième gardien, Mickaël Landreau, les choses sont réduites au strict minimim. Il dispose certes d’un compte Twitter (@mickalandreau – 4457 followers) mais il se borne à informer que des photos du portier sont disponibles sur la page Facebook et le site Web. De surcroît, le fil semble administré par une personne tierce tant le ton sonne creux. Plus jeune et titulaire incontestable, Hugo Lloris cultive la même distance que son aîné à l’égard des médias sociaux. A l’énorme différence près que l’actuel portier de Tottenham Hotspur existe avant tout à travers des comptes de fans s’affublant de l’étiquette officielle au nom du joueur. En soi, ces comptes ne drainent pas un grand nombre d’abonnés mais ils prodiguent une image un peu neuneu d’Hugo Lloris avec des tweets bourrés de fautes de syntaxe et d’orthographe à la limite de l’analphabétisme. Une image totalement aux antipodes du vrai Hugo Lloris connu pour être une personnalité cultivée et équilibrée. Pour lui, alors que sa carrière est loin d’être terminée, il serait conseillé d’envisager a minima un profil Twitter officiel où il pourrait s’exprimer pleinement et à l’écart des crétineries que d’aucuns lui prêtent.

C’est d’ailleurs peut-être ce genre de considérations qui a conduit la doublure d’Hugo Lloris à se doter d’une présence numérique plus conséquente. Steve Mandanda vient en effet d’ouvrir depuis le 4 mai, un fil Twitter (@SteveMandanda) qui compte déjà presque 5200 fans et un site Internet à son effigie. Il n’en demeure pas moins que le gardien de l’OM semble avoir délégué la gestion de son compte. Les messages diffusés font en effet essentiellement référence à des contenus du fil @OM_Officiel et de la WebTV OM.net. La tonalité est neutre, très calibrée et ne présente au final qu’un intérêt limité sauf depuis dimanche 18 mai où le malchanceux Steve Mandanda a dû se fendre d’un tweet pour annoncer … son forfait à la Coupe du Monde suite à un choc aux cervicales. Rudes premiers pas sur Twitter s’il en est !

Défenseurs : De l’engagement et des évitements !


Chez les défenseurs couchés sur la liste de Didier Deschamps, les activités numériques varient nettement. Il y a ceux qui s’engagent avec la même autorité vigoureuse dont ils font preuve sur le terrain et il y a les autres. En termes de titulaires digitaux, quatre joueurs se détachent nettement grâce en particulier à leur fil Twitter très actif : Mamadou Sakho (@mamadousakho3 – 491 195 abonnés), Raphaël Varane (@varaneofficiel – 115 895 abonnés), Eliaquim Mangala (@Elia22Mangala – 18576 abonnés) et Bacary Sagna (@Sagnaofficial – 629 785 abonnés).

Les trois premiers cités sont d’une régularité sans failles qu’ils prolongent avec des pages Facebook et des sites Web biographiques esthétiquement léchés même si le contenu est quelque peu stéréotypé. En revanche, le plus marketing de tous est sans conteste le jeune et très prometteur défenseur du Real Madrid, Raphaël Varane. Si le fil Twitter est ponctuellement nourri de messages en français et en espagnol, les tournures sont standardisées et sans aspérité personnelle. Autre indice qui semble montrer que le joueur n’est probablement pas souvent derrière son compte : 0% de réponses faites à des tweets tiers.

Un défaut qu’on ne retrouve pas au contraire chez Mamadou Sakho et Eliaquim Mangala. L’ex- du PSG passé depuis à Liverpool n’hésite pas à faire part de sentiments plus personnels comme ce tweet célébrant son premier but marqué sous les couleurs de Liverpool ou encore celui disant non au racisme. Pari payant puisqu’ils figurent parmi les messages les plus partagés du compte du joueur. De même, ce dernier parle abondamment de l’association AMSAK qu’il vient tout juste de lancer en avril 2014 et de ses potes sportifs comme l’attaquant lyonnais Batefimbi Gomis ou le judoka invincible Teddy Riner. Même s’il est un peu moins connu, le défenseur du FC Porto, Eliaquim Mangala opère exactement sur le même registre avec des clins d’œil aux potes footballeurs mais aussi des messages d’hommage suite au décès de Nelson Mandela ou une blague adressée à l’artiste producteur Makassy pour qu’il compose l’hymne des Bleus !

Bacary Sagna constitue cependant un mystère. S’il fut un des premiers footballeurs de premier plan à ouvrir un compte Twitter en janvier 2011, il est désormais muet depuis quasiment 10 mois. Un mutisme étonnant dans la mesure où la timeline du solide latéral droit d’Arsenal constituait un bel exemple de compte animé avec authenticité. Le joueur n’hésitait pas à défendre un de ses coéquipiers blessés (en l’occurrence Abou Diaby) face à des supporters impatients, souhaitait un joyeux Ramadan aux musulmans et surtout conversait avec 30% des tweets reçus. Un vrai cas exemplaire de profil Twitter intelligemment entretenu mais qui est désormais assoupi. Le Brésil le réveillera-t-il ?

Petit dernier arrivé sur Twitter : Lucas Digne. Le jeune latéral gauche du PSG a débarqué depuis janvier 2014 (@LDigne). Il rassemble déjà plus de 13300 abonnés mais surtout s’exprime abondamment et bien au-dessus de la moyenne de ses confrères avec 1,79 tweet par jour (là où d’ordinaire les joueurs se situent entre 0,5 et 0,8 par jour). Cette activité débridée est essentiellement due à un nombre impressionnant de retweets de messages de joueurs, de fans et d’amis du néo-Parisien. Pour autant, il n’hésite pas non plus à partager de jolies émotions comme sa joie d’apprendre qu’il sera du voyage au Brésil ou sa soirée en amoureux au restaurant avec sa compagne.

Sur le banc des mauvais élèves twittos, on trouve en revanche trois autres joueurs : Mathieu Debuchy (Newscastle), Laurent Koscielny (Arsenal) et Patrice Evra (Manchester United). Les deux premiers nommés ont certes quelques espaces officiels sur la Toile : une page Facebook pour Debuchy tandis que Koscielny affiche un site Web dédié (avec un forum inactif depuis mars 2012 !) et également une page Facebook. Sur Twitter, c’est au contraire morne plaine même si le défenseur d’Arsenal compense avec un fil de fans à son nom (@TeamKoscielny6) qui agrège tout de même 11000 abonnés.

Sur Twitter, les faux profils s’en donnent à cœur joie. Mathieu Debuchy est ainsi « kidnappé » par deux comptes à son nom qui ne racontent rien de franchement folichon. En ce qui concerne Patrice Evra, c’est étonnamment l’absence totale de prise de parole numérique du joueur. Lui qui est pourtant un personnage extrêmement controversé, aurait pu trouver matière à faire valoir ses points de vue via un fil Twitter. Il n’en est rien. Au contraire, le meneur gréviste de Knysna collectionne les faux profils parodiques qui lui font tenir des propos idiots dans un argot anglais très fleuri. Un impact en termes d’image loin d’être neutre puisque deux de ces comptes capitalisent à eux seuls près de 58 000 followers !

Milieux : La conversation sans restriction !

Sur le terrain, les milieux sont les maillons essentiels pour assurer la fluidité du jeu de l’équipe. En phase défensive, ils œuvrent à la récupération. En phase offensive, ils délivrent les passes pour relancer l’attaque. Sur Twitter, force est de reconnaître que Didier Deschamps dispose là aussi d’une sélection généreuse et engagée. Excepté le cas particulier de Mathieu Valbuena, tous les milieux jouent également les relayeurs sur les médias sociaux. La palme du maillage numérique revient d’ailleurs au Lyonnais Clément Grenier. Actif sur Twitter depuis juillet 2011 (@clemgrenier – 83 059 abonnés), le jeune joueur possède un arsenal numérique très complet avec un site Web, une page Facebook (qui compte 45 000 fans), un compte Instagram et même une chaîne YouTube. Sur Twitter, Clément Grenier reste avant tout centré football avec de nombreux retweets de messages de fans, son actualité de joueur et quelques commentaires amicaux comme celui adressé récemment à son entraîneur en partance, Rémi Garde.

Autres sentinelles digitales à l’activité infatigable depuis 2011 : le Parisien Blaise Matuidi (@MATUIDIBlaise – 353 000 followers) et le Lillois Rio Mavuba (@riomavuba24 – 165 995 followers). En ce qui concerne le frais émoulu double champion de France, la conversation ne le rebute absolument pas. Il alterne régulièrement messages plus personnels et actualité liée à ses contrats marketing. Pour autant, Blaise Matuidi n’a pas sa langue dans la poche. Il n’hésite ainsi pas à tacler un compte Twitter apocryphe à son nom ou se mêler d’une petite passe d’armes verbale sur Twitter entre Batefimbi Gomis et un joueur de Lorient l’accusant de l’avoir insulté. Son homologue lillois, Rio Mavuba, est du même acabit. Lui aussi peut s’emporter notamment contre l’arbitrage d’un certain … PSG/Lille mais aussi mettre en avant les actions de son association caritative Les Orphelins de Makala.

Cette spontanéité agréable à suivre se retrouve pareillement dans deux autres comptes plus récemment créés : le Parisien, Yohan Cabaye (@YCabayeofficiel – 162 688 fans) et son ex-partenaire de Newcastle, Moussa Sissoko (@ms_sissoko – 37 774 followers). Depuis un certain temps, Yohan Cabaye a accéléré la cadence sur Twitter. Il relaie notamment les messages nostalgiques des supporters de Newcastle qui se languissent des jours où il évoluait en Angleterre. Il donne des nouvelles de sa cheville récemment piétinée lors d’un … Lille/PSG et de son passage pour animer un live-tweet chez … Twitter France ! Moins prolixe, Moussa Sissoko n’en est pas moins direct. Ainsi, il a affiché ouvertement son soutien à Batefimbi Gomis (encore lui !) lors du bras-de-fer de ce dernier avec le président de l’Olympique Lyonnais. Plus original, il tweete également des adresses de restaurants à Toulouse (où il a joué) et à Newcastle (où il évolue aujourd’hui).

Plus étonnamment, l’étincelant et prometteur milieu de la Juventus de Turin, Paul Pogba est en revanche effacé. Depuis février 2013, il existe un compte Twitter @PogbaOfficiel qui semble crédible mais qui est très peu actif au point de n’avoir convaincu que 763 abonnés. Le rythme des tweets est aussi faible que sont tranchantes les interventions de Paul Pogba sur le terrain. Le dernier message date du 24 avril 2014 et l’avant-dernier du … 14 juillet 2013! Sans oublier un second fil (@Paul_Pogba6) plus conséquent en termes d’abonnés (plus de 11 300) mais guère plus animé. Plus énigmatique encore est le compte Twitter de Mathieu Valbuena (@MV8OFFICIEL). Créé en mai 2010, celui-ci a brutalement cessé d’émettre six mois plus tard. Depuis, c’est surtout la page Facebook du joueur forte de 790 000 fans qui sert de canal d’expression au milieu marseillais. Ce qui n’a pas empêché toutefois aux comptes parodiques de pulluler sur Twitter où Valbuena est la tête de Turc récurrente des internautes pour ses chutes amplifiées et ses simulacres de blessures.

Attaquants : La discrétion règne

Avec les gardiens, les attaquants possèdent cette caractéristique rare de pouvoir également faire basculer un match par un coup de patte génial, une frappe vicieuse ou un geste acrobatique que seul leur instinct de buteur peut leur inspirer. Parmi les 5 éléments offensifs choisis par Didier Deschamps, c’est aussi un certain atypisme digital qui règne en maître ! Le plus cohérent est sans nul doute le petit dernier appelé en équipe de France, Antoine Griezmann. Le joueur de la Real Sociedad en Espagne est clairement un accro de Twitter. Ouvert depuis novembre 2012, son compte (@AntoGriezmann) mobilise 98 466 aficionados ravis de voir leur idole véritablement converser avec eux. A tel point que ce dernier a même lancé un hashtag spécifique (#TeamGrizi) où les fans peuvent déposer leurs messages et espérer se voir retweetés par Antoine Griezmann. Détail amusant de ce compte : l’espagnol est la langue la plus souvent usitée du fait que l’attaquant a passé l’essentiel de sa jeune carrière de l’autre côté des Pyrénées.

Le buteur d’Arsenal, Olivier Giroud et celui actuellement en prêt à Newcastle, Loïc Remy, ont également adopté Twitter mais avec des approches particulièrement déroutantes. Concernant Olivier Giroud (@_OlivierGiroud_ ), le compte existe depuis juin 2012 et rassemble plus de 664 000 abonnés. Néanmoins, avant d’avoir le privilège de rejoindre la cohorte des fans du joueur et pouvoir lire ses tweets, il faut déposer une requête à l’administrateur du compte ! Ce dernier est en effet protégé et rend impossible toute lecture des messages que le joueur a pourtant émis à 466 reprises. Une surprenante conception des réseaux sociaux qu’on retrouve également de manière similaire chez Loïc Rémy. Un premier compte a été ouvert en juin 2011 sous l’alias @loic_remy avec le lancement du site Web du joueur. Après seulement 8 tweets, il a cessé de vivre mais n’en a pas moins conquis 16 613 abonnés à ce jour ! Un deuxième compte (@OfficialLRemy14) est apparu en septembre 2013 mais a lui aussi rapidement coupé le son et a laissé 1806 fans en plan. Seraient-ce les déboires liés à leur vie privée turbulente dont la presse de caniveau anglaise s’est emparée, qui ont dicté une telle discrétion numérique ? A voir.

Les deux grands noms mondialement connus de l’équipe de France ne sont pas en reste en matière d’étrangeté digitale. Pour Karim Benzema, le goleador du Real Madrid, l’empreinte numérique officielle est uniquement assurée par une page Facebook avec 12 millions de fans et un site Web très gadget et succinct. Sur Twitter en revanche, pas de trace du buteur hormis quelques comptes fake. Ce profil bas est-il aussi dicté par l’aspect privé plutôt agité de Karim Benzema ? Pourtant, disposer d’un fil officiel permettrait justement au joueur de rectifier en direct et clairement les allégations qui circulent allègrement à son encontre.

Franck Ribery dispose a contrario d’un fil Twitter @RiberyOfficiel depuis janvier 2012 suivi par 34 060 abonnés. Mais là aussi, point de présence active de la part du « Scarface » du football français. Les rares tweets sont essentiellement des formules basiques sans saveur ou des RT sans intérêt. Ce retrait est-il suscité par la constante risée dont Ribéry fait l’objet sur Twitter à cause de sa grammaire quelque peu déficiente et de ses phrases cultes comme celle lancée dernièrement : « Faut avancer de l’avant ! ».

Sous les crampons, les tweets ?

Ce petit inventaire des 23 sélectionnés pour le Brésil révèle au moins un enseignement. Les figures les plus commentées et critiquées de l’équipe de France (en l’occurrence Patrice Evra, Mathieu Valbuena, Franck Ribery et Karim Benzema) sont paradoxalement celles qui font preuve d’une discrétion à toute épreuve sur les réseaux sociaux. Pourtant, ils n’ont pas été les derniers à alimenter des polémiques à répétition par leurs frasques diverses et variées. Se doter d’un porte-voix comme un compte Twitter aurait même été plutôt indiqué pour faire entendre leur part de vérité. Non retenu chez les Bleus et tout aussi controversé que ses camarades de jeu, Samir Nasri n’est au contraire pas avare de ses mots même si au final, il s’est retrouvé à la porte de la sélection nationale.

Une chose au moins est certaine. Si un bad buzz se produit, il ne sera pas le fruit d’un tweet malencontreux de ces 4 joueurs à la cote de popularité chahutée. Didier Deschamps est en tout cas très conscient que la communication des joueurs est potentiellement plus versatile (3) : « Le moindre truc peut devenir une affaire d’Etat et provoquer des dégâts, surtout lorsque certains propos sont rapportés, déformés et amplifiés. Le moment venu, je saurai donc me couper de l’extérieur. Maintenant, le meilleur remède contre tout ça, je n’en connais qu’un : gagner des matches ». Et les 65 millions de citoyens sélectionneurs seront sûrement les premiers à tweeter leur joie !

Par Olivier Cimelière, Communicant pas spin doctor

Source : Le blog du communiquant

– (1) –Patrick Urbini – « Ces pièges qui guettent Deschamps » – France Football – 13 mai 2014
– (2) – Rémy Lacombe et Patrick Urbini – « Deschamps : c’est l’état d’esprit qui fait gagner » – France Football – 13 mai 2014
– (3) – Ibid.

 

 

 

 

 

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