L’annonce de Mark Zuckerberg, lors de la F8 2016, conforte en occident ce qui existe déjà en Chine depuis 2013 : le « chatbot ». Ce robot de conversation menace de ringardiser ce que l’Internet, que nous connaissons, avait conservé de plus archaïque : le site web.
Et si nous nous étions collectivement trompés d’Internet il y a 20 ans de cela ? Il a été décidé qu’il serait composé de sites, eux-mêmes composés de pages, avec des paragraphes, des mots, des signes, des images pour agrémenter… Logique pour la presse, mais pour les entreprises ?
Il semblerait. Absolument tous les réflexes, tout le vocabulaire et toute la chaîne de production du monde de l’édition ont été adoptés pour faire d’Internet ce qu’il est devenu. Sans que cela ne constitue un débat outre mesure. Tant et si bien que toutes les entreprises du monde ont depuis une adresse sur Internet pour « publier » ce qu’elles sont et ce qu’elles font. Et tant pis si les gens qui y viennent avec un besoin d’interaction, soient obligés de cliquer à 3 ou 4 clics reprises pour trouver une réponse. Car un besoin de conversation a été comblé par une réponse digne de l’imprimerie de Gutenberg.
F8 constituerait-elle le point d’inflexion dans une toute autre direction ?
L’ère des « chatbots » ou robots de conversation. Le mot est lâché…
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Pour lire l’intégralité de l’article écrit par Branislav Perix, Fondateur de WITH, cliquez : http://www.influencia.net/fr/actualites/tendance,observatoire-influencia,chatbot-obsolescence-80-sites-web,6398.html
Merci à Influencia pour leur autorisation de publication 🙂