Market intelligence : extension du domaine de la veille par Bruno Texier, journaliste pour Archimag.
Veille ? Intelligence économique ? Market intelligence !
Voici un « nouveau » terrain pour les veilleurs. Avec un peu de veille économique, un peu de veille concurrentielle et un solide ancrage dans le marketing de l’entreprise.
La veille a donné naissance à une multitude de livres et d’articles académiques. Elle a également suscité de très nombreuses conférences en France et à l’étranger. Pourtant, certains observateurs de la vie économique lui reprochent d’être trop éloignée des réalités du terrain et en viennent à critiquer ses méthodes : trop de théorie, pas assez d’impact sur la performance commerciale de l’entreprise méconnaissance des notions fondamentales de l’économie…
Mais il se trouve tout de même des praticiens pour défendre la veille lorsque celle-ci est adossée à des objectifs précis. C’est le cas de Max-Hubert Belescot. Dans un ouvrage paru en 2012, ce consultant-formateur-expert expliquait comment il avait mis en place un rigoureux programme de market intelligence alors qu’il venait de prendre un nouveau poste de « global account manager » dans une société internationale :
« En quelques semaines, j’avais cerné les forces en présence, j’avais les idées claires sur les marchés à aborder, les sujets à traiter, les outils marketing et commerciaux à constituer, le budget d’avant-vente à y consacrer. Puis j’ai présenté une stratégie complète de développement commercial sous forme de business plan à ma direction« .
Pour allez plus loin voici le sommaire du dossier :
– « Les veilleurs doivent être les animateurs de l’intelligence collective » par Bruno Texier
– « Les six points clés d’une veille en market intelligence réussie » par Clémence Jost
– « Engie : la market intelligence mutualisée » par Clémence Jost
– « Camille Duvin, la veilleuse qui ne perd pas le Nord » par Bruno Texier
– « La veille est un hyper-métier » par Bruno Texier
– « Le métier de veilleur vu par les étudiant(e)s » par Clémence Jost