Les marques vont devenir des « êtres » sensibles à manier avec précaution où chacun va s’orienter en fonction des affinités qu’il ressent mais surtout leur façon de s’investir dans le quotidien et la « real life ».
On le voit dans tous les secteurs en satellites de la communication : publicité, relations presse, événementiel, marketing, CRM, tout est entrain de se segmenter, en faisant table rase d’un mode de communication hérité d’un passé proche de la réclame des années 20…
Après avoir suivi les technologies, sautés de supports en supports en adaptant des messages dans un seul sens, force est de constater, que pour les marques avec la maturité des réseaux sociaux certaines se prennent des volées de bois verts de la part d’internautes, de consommateurs, qui ont désormais l’outil ad hoc, pour s’exprimer, apporter leur vision qu’ils côtoient chaque jour dans les linéaires, les points de ventes, le commerce en ligne.
Il n’est plus question d’ignorer cette puissance sur le terrain qui plus est, est désormais capable de fédérer et d’influencer positivement ou négativement, un produit, un service, qu’il s’agisse d’une communication en décalage de la cible, ou d’un retour client insatisfait…
Le Story Telling a considérablement fait bouger les choses en plaçant l’humain en tête des dispositifs…
A noter pour l’anecdote le Story Telling était présent en France dans les années soixante dix sous l’impulsion de Pierre Lemonier de l’agence de publicité « Impact », précurseur du Story Telling (qui ne s’appelait pas ainsi,) on lui doit notamment les célébrissimes annonces presse pour le « Creusot », où comment vous vendre un faitout de plusieurs kilos tout en vous racontant une histoire…
Le Story Telling met le discours narratif en tête de la problématique, permettant ainsi de décliner l’histoire sur les différents supports qui s’offrent aux consommateurs, internautes, leur permettant d’interagir…De devenir ainsi des acteurs à part entière, que cela soit pour une opération de communication via les réseaux sociaux, street marketing, une campagne mêlant tous types de moyens d’expressions ce que l’on appel une campagne transmédia…
Désormais raconter une histoire poster une vidéo sur Youtube ne suffira plus… Il faudra prendre en compte l’élément majeur de ces campagnes et non plus la prendre en option.
L’émotion à l’instar du discours narratif sera au cœur du dispositif.
Partir de l’émotion pour ne plus vendre, mais véhiculer un état d’esprit, un caractère, une sensibilité. L’Emotional Writing c’est se servir du vecteur de l’écriture pour atteindre le cœur, alors qu’on avait tendance à atteindre la tête, on pensera moins on vivra une émotion distillée par une marque…
Les marques vont devenir des « êtres » sensibles à manier avec précaution où chacun va s’orienter en fonction des affinités qu’il ressent mais surtout leur façon de s’investir dans le quotidien et la « real life » comme le fait actuellement Diego Della Valle PDG de Todd’s qui prend à sa charge la réfection du Colisée pour 25 millions d’euros, sans publicité aux alentours ,juste l’action suffit… Et est bénéfique pour la marque comme pour le personnel.
L’Emotional Writing s’inscrit dans une démarche ou tout ne sera qu’émotion…et englobera tous les termes qui tendent à devenir obsolètes comme celui d’agence de publicité…
Emmanuel Racca Dirigeant, Agence Nouveau Sens